Caroline Vély avec François BAYROU

Caroline Vély avec François BAYROU

mardi 27 février 2007

Bayrou dénonce la "guerre perpétuelle" PS-UMP

PARIS (AFP) - François Bayrou a dénoncé lundi la "guerre perpétuelle" entre le Parti socialiste et l'UMP, responsable selon lui du "déclin" de la France, appelant de ses voeux une "situation politique nouvelle" rassemblant des responsables de différents bords.

"J'ai vu depuis 20 ans où conduisait la manière dont nous organisons notre vie politique. Perpétuellement la guerre entre le PS et l'UMP, auparavant le RPR, perpétuellement en embuscade l'un contre l'autre", a déclaré le candidat centriste à la présidentielle lors de l'émission de TF1 "J'ai une question à vous poser".

"Quand l'un arrive au pouvoir, il détruit ce que l'autre a fait. J'ai vu peu à peu la France décliner, j'ai vu peu à peu la France s'appauvrir. Ayant observé les conséquences, j'ai analysé les causes et je suis arrivé à la certitude qu'avec ce système il est impossible sortir la France" de cette situation, a-t-il poursuivi.

"Les deux représentants de ces deux partis sont à 25% (dans les sondages). Vous croyez qu'on réforme, qu'on conduit un pays avec 25%?", a-t-il lancé.

Assurant avoir "la détermination de celui qui veut changer les choses", il a affirmé avoir "pris la responsabilité lourde de proposer aux Français un autre chemin".

"Si l'on veut faire du concret, du vrai, il faut pouvoir faire travailler ensemble des gens différents", a poursuivi M. Bayrou, qui prône un gouvernement d'union nationale.

Il a réaffirmé qu'il pourrait s'il était élu nommer un premier ministre "de gauche". "Il est normal et légitime, voulant réaliser le rassemblement des Français, qu'on dise je travaillerai aussi avec des gens qui ne sont pas de mon bord", a-t-il dit.

"Quand c'était la IVè République, c'était le jeu des partis. Maintenant, grâce au général de Gaulle, nous avons un président de la République élu au suffrage universel. Lui a les moyens d'imposer une situation politique nouvelle, c'est ce que je ferai", a-t-il encore dit.

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