Caroline Vély avec François BAYROU

Caroline Vély avec François BAYROU

lundi 26 février 2007

BAYROU, WHO ?

jeudi 22 février 2007, 14h03

Bayrou who?
PARIS (AP) - La BBC tente de décrocher une interview, CNN l'a déjà interrogé et "The Telegraph" s'est penché sur le cas du "Béarnais". Avec sa progression dans les sondages, la presse étrangère commence à s'intéresser à François Bayrou, ce "troisième homme" qui ambitionne de perturber l'élection présidentielle.
Quelque 45 journalistes représentant des médias étrangers devaient assister vendredi à la conférence de presse de François Bayrou, au cours de laquelle il doit présenter son projet économique, selon l'entourage du candidat.
Cette semaine, la chaîne américaine CNN a consacré un long reportage à ce "gentleman farmer", "sorti de nulle part pour atteindre la troisième place dans les sondages" et qui pourrait "finir numéro un", s'étonne le journaliste qui l'a suivi en campagne. La chaîne britannique BBC devrait aussi lui consacrer un sujet la semaine prochaine.
Mardi, le quotidien allemand "Die Zeit" jugeait même que "les Français s'habituent à ce qu'il soit le troisième homme".
Fin janvier déjà, le quotidien suisse "Le Temps" faisait le portrait de François Bayrou, un "candidat 'raisonnable'" et un "centriste (qui) cultive un style rustique". "Sa campagne se déroule sans décorum, sans chichis, sans rassemblements massif", constatait le journal, décrivant un homme qui "s'habille en ciré jaune, en bottes, en pull-over" et qui "fait la tournée des cafés, des villages, des campagnes". "Il respire la simplicité, l'authenticité, l'ancrage dans le terroir". Bref: il est "étrangement proche du politicien suisse traditionnel".
Le 7 février, le quotidien italien "La Stampa" constatait que, "entre Ségolène et Sarkozy, Bayrou grandit". Il "gagne du terrain dans les sondages: au-dessus de Le Pen, il attire les mécontents", analysait-il.
Le "Telegraph" l'a quant à lui baptisé "le Béarnais", en français dans le texte. Il "a pris l'électorat au dépourvu avec une rhétorique fiévreuse, assimilant l'état des institutions politiques de la France à la monarchie pré-révolutionnaire", explique le quotidien britannique.

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