Caroline Vély avec François BAYROU

Caroline Vély avec François BAYROU

samedi 28 avril 2007

Remerciements

Chers amis,

Je tenais, avec François Bayrou, à vous remercier chaleureusement pour votre mobilisation à ses côtés dans son projet de rassemblement et pour la magnifique campagne que vous avez menée au plus près des Français.

Grâce à vous, à votre travail et à votre engagement sans faille, près de sept millions de Français ont témoigné leur confiance et leur espoir en la démarche portée par François Bayrou. Le résultat de ce premier tour constitue donc un nouveau départ pour renouveler la politique française.

Notre combat pour consolider "un centre large, un centre fort, un centre indépendant" va bien évidemment se poursuivre, notamment grâce à la création d'un mouvement démocrate. Nous allons bâtir ensemble les fondations de ce projet : « un chemin d’espoir pour la France s’est ouvert et ce chemin d’espoir ne s’arrêtera pas ». Les élections législatives en constitueront la première étape.


En vous renouvelant mes sincères remerciements pour votre confiance et votre soutien,

Très amicalement,

Marielle de Sarnez




LA FRANCE DE TOUTES NOS FORCES
www.bayrou.fr

mercredi 25 avril 2007

François Bayrou ne donne aucune consigne de vote pour le 2e tour

mercredi 25 avril 2007, 15h45


PARIS (Reuters) - François Bayrou, qui a recueilli 18,6% des voix au premier tour de l'élection présidentielle, a refusé mercredi de donner une consigne de vote pour le second tour de scrutin, le 6 mai.

"Je ne donnerai pas de consigne de vote", a déclaré le député béarnais lors d'une conférence de presse à Paris.

"J'estime que les Français qui ont voté pour moi sont en conscience des citoyens libres de leur choix", a-t-il ajouté.

François Bayrou a été sollicité par l'UMP Nicolas Sarkozy et la socialiste Ségolène Royal pour passer un accord afin de permettre à l'un des finalistes de récupérer les voix centristes.

François Bayrou annonce la création du Parti démocrate

mercredi 25 avril 2007, 15h53


PARIS (Reuters) - François Bayrou annonce la disparition de l'UDF et son remplacement par un nouveau parti centriste baptisé Parti démocrate.

"D'ores et déjà, pour changer définitivement la politique française, j'annonce la création d'un nouveau parti politique, le Parti démocrate", a déclaré le candidat de l'UDF à l'élection

présidentielle arrivé en troisième opposition au premier tour, lors d'une conférence de presse dans un grand hôtel parisien.

Ce nouveau parti, a-t-il dit, "présentera des candidats à toutes les élections à venir, et d'abord aux élections législatives, pour représenter les Français qui veulent une politique nouvelle, indépendante, libre dans son expression et décidée défendre les citoyens sans se laisser intimider par les menaces ou les tentations diverses liées au pouvoir"

"Le Parti démocrate proposera de refonder nos institutions pour que le mot démocratie trouve son sens en France", a-t-il ajouté.

L'UDF, que François Bayrou présidait jusque-là, avait été créée en 1978 à l'initiative de l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing.

Bayrou annonce la création du parti démocrate

mercredi 25 avril 2007, 16h18



PARIS (AFP) - François Bayrou a indiqué mercredi devant la presse qu'il ne donnait pas de consigne de vote pour le second tour de la présidentielle.

"Je ne donnerai pas de consigne de vote. J'estime que les Français qui ont voté pour moi sont en conscience des citoyens libres de leur choix", a déclaré M. Bayrou.

"Je ne reviendrai pas en arrière sur notre chemin de liberté. Je ne cherche ni n'accepterai aucune soumission ou ralliement à l'un des deux camps", a-t-il ajouté alors qu'il est courtisé par les candidats UMP Nicolas Sarkozy et PS Ségolène Royal.

Il a par ailleurs annoncé "la création d'un nouveau parti politique, le parti démocrate".

Ce parti "présentera des candidats à toutes les élections à venir, et d'abord aux élections législatives (de juin), pour représenter les Français qui veulent une politique nouvelle, indépendante, libre de son expression", a insisté le président de l'UDF.

"Le parti démocrate proposera de refonder nos institutions pour que le mot démocratie trouve son sens en France (...) il saisira toutes les occasions d'imposer la séparation des pouvoirs (...) la création d'une démocratie sociale pour le XXIè siècle", a ajouté M. Bayrou.

Il a annoncé mercredi devant la presse qu'il acceptait le débat que lui a proposé la candidate PS Ségolène Royal, ajoutant qu'il était prêt à en faire autant avec Nicolas Sarkozy (UMP) si ce dernier le proposait.

"Je suis un homme d'ouverture, ouvert à toute discussion de bonne foi. Ségolène Royal a proposé d'avoir avec moi un débat +public et ouvert+. J'accepte ce débat, sans arrière-pensées, par exemple à la télévision", a déclaré M. Bayrou, lors d'une conférence de presse.

"Nicolas Sarkozy n'a pas proposé le même débat, mais s'il le faisait je l'accepterais aussi", a-t-il poursuivi.

"Je n'ai aucun intérêt à défendre, mais si je peux servir l'intérêt des Français, et clarifier leur choix, je le ferais", a ajouté le candidat UDF, arrivé troisième au premier tour de la présidentielle.

François Bayrou ne donne aucune consigne de vote pour le 2e tour

mercredi 25 avril 2007, 15h45

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PARIS (Reuters) - François Bayrou, qui a recueilli 18,6% des voix au premier tour de l'élection présidentielle, a refusé mercredi de donner une consigne de vote pour le second tour de scrutin, le 6 mai.

"Je ne donnerai pas de consigne de vote", a déclaré le député béarnais lors d'une conférence de presse à Paris.

"J'estime que les Français qui ont voté pour moi sont en conscience des citoyens libres de leur choix", a-t-il ajouté.

François Bayrou a été sollicité par l'UMP Nicolas Sarkozy et la socialiste Ségolène Royal pour passer un accord afin de permettre à l'un des finalistes de récupérer les voix centristes.

mardi 24 avril 2007

Royal et Sarkozy multiplient les signaux en direction de Bayrou

mardi 24 avril 2007, 14h01


PARIS (AFP) - A J-12 du second tour, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy multiplient les efforts pour capter les faveurs de François Bayrou et de ses 6.820.882 électeurs.

Ils ont dégainé dès le lendemain du premier tour, laissant tous deux, selon de bonnes sources, des messages sur le portable du candidat centriste...qui n'a répondu ni à l'un, ni à l'autre.

Fort de ses 18,6%, il fait durer le suspense. Il est surtout confronté à une décision très difficile et ne devrait sans doute pas donner de consigne explicite lors de sa conférence de presse mercredi.

M. Bayrou doit compter avec les législatives de juin: l'UMP, qui a pour l'instant gelé ses investitures face aux 29 sortants UDF, pourrait leur mettre des candidats dans les pattes. Depuis dimanche soir, deux sénateurs et quatre députés se sont ajoutés aux soutiens UDF déjà acquis à Nicolas Sarkozy, dont la vedette, André Santini, prédisait mardi que "le 6 mai, il (Bayrou) n'aura plus personne derrière lui".

"Nous disons à l'UDF, venez dans la majorité présidentielle, vous y êtes les bienvenus", a lancé François Fillon, bras droit du candidat UMP.

Nicolas Sarkozy avait assuré lundi qu'il ne "se livrerait à aucune ouverture politicienne qui chercherait à rassembler à travers les débauchages et les marchandages". Mais il espérait recevoir mardi soir à son meeting près de Rouen le soutien de Pierre Albertini, maire UDF de cette ville, la plus grande de France gérée par le parti centriste. Lundi, M. Albertini avait indiqué à l'AFP qu'il n'avait pas encore pris sa décision, qui "n'engagerait que (lui)".

La candidate socialiste avait de son côté appelé dès lundi soir le leader centriste à "un débat ouvert et public" sur ses propositions présidentielles, au risque de heurter au PS, divisé sur la stratégie à suivre pour rassembler la gauche et l'électorat modéré afin d'espérer refaire les 5 points de retard sur le candidat UMP et de l'emporter au 2e tour de la présidentielle.

Elle a rencontré symboliquement mardi Jacques Delors, que François Bayrou avait plusieurs fois cité comme exemple d'une personnalité de gauche avec lequel il pourrait travailler. "Il soutient ma démarche d'ouverture", a lancé Mme Royal après l'entretien, annonçant la présence à son meeting de vendredi à Lyon de Romano Prodi. Dirigent lui-même une coalition, le chef du gouvernement italien s'est prononcé pour une alliance Royal-Bayrou qui apporterait "clarté et ordre".

Les appels de Michel Rocard ou Bernard Kouchner à un rapprochement avec le candidat UDF avant le premier tour avaient été violemment critiqués au PS.

Nicolas Sarkozy, donné vainqueur par les sondages sur le deuxième tour réalisés depuis dimanche, a sorti lundi soir une torpille anti-Royal, avec la présence à son meeting dijonnais d'Eric Besson, ancien responsable du PS à l'Economie, qui a claqué la porte du parti. Il a officialisé son ralliement, affirmant avoir participé au PS à une tentative de "diabolisation" du candidat UMP.

L'équipe de M. Sarkozy, arithmétiquement archi-favori, craint en effet que le second ne se transforme en référendum contre l'ex-ministre de l'Intérieur, au nom du "Tout sauf Sarkozy".

Les représentants des deux finalistes se voient mardi au Conseil supérieur de l'audiovisuel pour caler les détails du débat télévisé prévu le 2 ou le 3 mai, grand classique de l'entre-deux tours.

A trois semaines de la fin de son mandat, le président sortant a, selon Le Parisien, trouvé son futur appartement parisien, sur les très chics quais de Seine.

En position d'arbitre, Bayrou consulte ses troupes

mardi 24 avril 2007, 12h26


PARIS (AFP) - François Bayrou, en position d'arbitre pour le second tour de la présidentielle, va prendre le temps de consulter ses troupes avant d'annoncer sa position mercredi, mais il a d'ores et déjà dit qu'il ne retomberait pas dans "la vieille guerre des deux camps".

Sa directrice de campagne, Marielle de Sarnez, a confirmé lundi que M. Bayrou s'exprimerait "mercredi". "D'ici là, nous aurons un certain nombre de rencontres. On va réunir demain les parlementaires UDF", a-t-elle précisé. Cette réunion à huis-clos doit débuter en milieu d'après-midi

"Nous voulons continuer le mouvement de rénovation de la vie politique", a ajouté Mme de Sarnez, précisant que la création d'un nouveau parti démocrate était bien à l'ordre du jour, avant ou après les législatives de juin. Avec son score de 18,57%, le candidat UDF détient l'une des clés de l'élection. Mais une consigne de vote de sa part paraît à ce stade improbable, à en juger par ses déclarations et celles de ses proches.

"Nous voulons sortir du système binaire", a assuré lundi le député Jean-Christophe Lagarde. "On ne va pas entrer dans de petites négociations de couloirs". Dimanche soir, M. Bayrou s'était félicité qu'il y ait "enfin" un centre "large, fort et indépendant", et a assuré qu'il ne "reviendrait pas en arrière". Selon lui, ses électeurs "ont compris que la vieille guerre des deux camps ne répondait plus au mal de la France".


Il s'est gaussé des appels du pied de l'UMP et du PS, qui l'ont fait "se gondoler", tandis que Mme de Sarnez assurait: "nous ne sommes pas à vendre".

"La question des places, des portefeuilles, n'est pas un critère pour nous", a-t-elle déclaré lundi à l'AFP. Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, avait un peu plus tôt jugé "indispensable", si M. Sarkozy était élu président, que les membres de l'UDF soient "massivement au gouvernement".

La plupart des 6,8 millions de personnes qui ont voté pour lui devraient se répartir entre les deux candidats finalistes. CSA estime que 45% se reporteront sur Ségolène Royal, 39% sur Nicolas Sarkozy, et que 16% s'abstiendront. Pour l'Ifop, 42% choisiront le candidat UMP, 36% la candidate socialiste et 22% s'abstiendront.

S'appuyant sur le nouveau parti "démocrate" qu'il veut créer, M. Bayrou, 55 ans, dont c'était la deuxième candidature, peut maintenant se placer dans la perspective de 2012. Il sera cependant confronté à l'écueil des législatives, où il veut présenter des candidats dans toutes les circonscriptions.

Pour avoir beaucoup de députés, il lui faut "des accords de désistement électoral réciproques, explicites ou tacites".

Second tour: Sarkozy et Royal repartent au combat, Bayrou en arbitre

lundi 23 avril 2007, 23h18

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sont repartis au combat dès lundi, tenant meeting au lendemain de leur qualification pour le second tour et multipliant les appels du pied en direction des électeurs du centriste François Bayrou.

Le candidat de l'UMP a expliqué à ses proches qu'il voulait créer "une nouvelle majorité présidentielle multipolaire", avec trois pôles, majoritaire, centriste et de gauche, dans le but de "rassembler" le plus largement possible.

Mais, lors d'un meeting à Dijon qui a réuni près de 10.000 personnes, dans le fief d'un des directeurs de campagne de sa rivale, Nicolas Sarkozy a fermement rejeté toute "alliance" ou "ouverture politicienne" avec François Bayrou "au détriment de ses convictions".

Il avait entamé sa journée par une visite à l'Elysée, où Jacques Chirac "lui a fait part de ses encouragements et de son soutien pour le second tour", selon l'entourage du chef de l'Etat. Il a ensuite visité un foyer parisien pour femmes en difficulté.

Quant à Ségolène Royal, c'est depuis Valence, qu'elle a tendu la main à François Bayrou, l'appelant à participer à "un débat ouvert et public" sur ses propositions présidentielles.

Mme Royal a pris cette initiative alors que des divisions se font jour au Parti socialiste sur la stratégie à suivre pour rassembler la gauche et l'électorat modéré, et gagner au 2e tour de la présidentielle.

La candidate socialiste s'est dite "disponible pour parler de l'avenir de la France avec ceux qui pendant toute cette campagne ont souhaité le changement et la rénovation politique".

François Bayrou doit donner mercredi une conférence de presse très attendue, au cours de laquelle il annoncera ses intentions pour le deuxième tour.

M. Bayrou, qui avec 18,57% des voix a triplé son score de 2002, n'a répondu à aucun appel du pied, qui l'ont fait "se gondoler", affirmant dès dimanche soir qu'il ne retomberait pas dans "la vieille guerre des deux camps".

Après des mois de duel à distance, le traditionnel débat télévisé entre les deux finalistes aura "vraisemblablement" lieu mercredi 2 mai, ont indiqué lundi les chaînes organisatrices, TF1 et France 2.

Nicolas Sarkozy, qui a rassemblé dimanche 31,18% des suffrages, score inédit au premier tour depuis 1988, part favori, ce que confirment de premiers sondages d'intentions de vote pour le second tour, qui le donnent vainqueur avec 52% à 54%.

François Hollande a estimé qu'en dépit des 5 points de retard de la candidate socialiste (25,87%), "les conditions de la victoire sont réunies", évoquant notamment les soutiens-désistements des six autres candidats de la gauche (10,23% au total).

Concernant l'électorat UDF, les deux camps affirment récuser tout marchandage dans le dos des électeurs.

L'entourage de Nicolas Sarkozy multiplie toutefois les tentatives de séduction, à l'image du ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo qui a jugé "indispensable" que l'UDF soit représentée "massivement" dans le prochain gouvernement.

François Hollande a dénoncé de son côté toute "logique de négociation" avec l'UDF, estimant que "ce ne serait pas respectueux des électeurs".

Mais en promettant dès dimanche soir un "Etat impartial", la candidate socialiste s'est également adressé aux électeurs du centre, et sa porte-parole Najat Belkacem n'a pas hésité à voir "un rejet de Nicolas Sarkozy" dans le vote pro-Bayrou.

Bayrou consulte ses troupes avant de s'exprimer mercredi sur le second tour

lundi 23 avril 2007, 19h44


PARIS (AFP) - François Bayrou, en position d'arbitre pour le second tour de la présidentielle, va prendre le temps de consulter ses troupes avant d'annoncer sa position mercredi, mais il a d'ores et déjà dit qu'il ne retomberait pas dans "la vieille guerre des deux camps".

Sa directrice de campagne, Marielle de Sarnez, a confirmé lundi que M. Bayrou s'exprimerait "mercredi". "D'ici là, nous aurons un certain nombre de rencontres. On va réunir demain les parlementaires UDF", a-t-elle précisé.

Cette réunion à huis-clos doit débuter en milieu d'après-midi, a-t-on indiqué à l'UDF.

"Nous voulons continuer le mouvement de rénovation de la vie politique", a ajouté Mme de Sarnez, précisant que la création d'un nouveau parti démocrate était bien à l'ordre du jour, avant ou après les législatives de juin.

Avec son score de 18,57%, le candidat UDF détient l'une des clés de l'élection. Mais une consigne de vote de sa part paraît à ce stade improbable, à en juger par ses déclarations et celles de ses proches.

"Nous voulons sortir du système binaire", a assuré lundi le député Jean-Christophe Lagarde. "On ne va pas entrer dans de petites négociations de couloirs".

Dimanche soir, M. Bayrou s'était félicité qu'il y ait "enfin" un centre "large, fort et indépendant", et a assuré qu'il ne "reviendrait pas en arrière". Selon lui, ses électeurs "ont compris que la vieille guerre des deux camps ne répondait plus au mal de la France".

Il s'est gaussé des appels du pied de l'UMP et du PS, qui l'ont fait "se gondoler", tandis que Mme de Sarnez assurait: "nous ne sommes pas à vendre".

"La question des places, des portefeuilles, n'est pas un critère pour nous", a-t-elle déclaré lundi à l'AFP. Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, avait un peu plus tôt jugé "indispensable", si M. Sarkozy était élu président, que les membres de l'UDF soient "massivement au gouvernement".

M. Bayrou est allé très loin pendant la campagne dans ses critiques du candidat UMP, semblant couper les ponts. Et dimanche soir, ses proches ont eu des mots très durs pour décrire l'intervention de Ségolène Royal.

De plus, le candidat UDF n'a cessé de répéter pendant la campagne que les candidats ne sont "pas propriétaires" de leurs électeurs.

La plupart des 6,8 millions de personnes qui ont voté pour lui devraient se répartir entre les deux candidats finalistes. CSA estime que 45% se reporteront sur Ségolène Royal, 39% sur Nicolas Sarkozy, et que 16% s'abstiendront. Pour l'Ifop, 42% choisiront le candidat UMP, 36% la candidate socialiste et 22% s'abstiendront.

S'appuyant sur le nouveau parti "démocrate" qu'il veut créer, M. Bayrou, 55 ans, dont c'était la deuxième candidature, peut maintenant se placer dans la perspective de 2012. Il sera cependant confronté à l'écueil des législatives, où il veut présenter des candidats dans toutes les circonscriptions.

lundi 23 avril 2007

L'UDF en position d'arbitre dans le duel Sarkozy-Royal

lundi 23 avril 2007, 11h53


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal lancent la bataille pour le second tour de l'élection présidentielle dont l'UDF, avec ses 6,75 millions d'électeurs, détient en partie les clés.

Le candidat de l'UMP, a recueilli 31,11% des suffrages au premier tour, dimanche, et la candidate socialiste 25,84%.

François Bayrou obtient 18,55%, le triple de son score de 2002, et le dirigeant d'extrême droite Jean-Marie Le Pen, fédère 10,51% des suffrages, perdant un million de voix par rapport à 2002.

L'UDF, arbitre du duel droite-gauche que le parti centriste n'a eu de cesse de dénoncer durant la campagne, laisse planer le suspense sur ses intentions jusqu'à la conférence de presse de François Bayrou, mercredi.

"François Bayrou s'exprimera cette semaine mais une chose est sûre : nous ne sommes pas à vendre !", prévient la directrice de campagne du président de l'UDF, Marielle de Sarnez, dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France.

Esquissées dès dimanche soir, les manoeuvres de rapprochement de l'UMP et du PS en direction de l'UDF se précisent prudemment.

Sarkozy favori du second tour mais il doit conquérir le centre

lundi 23 avril 2007, 7h57

PARIS (AFP) - Arrivé clairement en tête du premier tour de la présidentielle française, le candidat de droite Nicolas Sarkozy aborde le duel final en favori, mais devra néanmoins livrer bataille contre la socialiste Ségolène Royal pour les voix du centre, clef du scrutin selon les analystes.

La plupart d'entre eux soulignaient dimanche soir que le score élevé du centriste François Bayrou, troisième avec 18,55%, rendait le second tour ouvert malgré l'avance de plusieurs points de Nicolas Sarkozy.

De premiers sondages d'intentions de vote pour le second tour donnaient dimanche soir Nicolas Sarkozy vainqueur avec 52% à 54% des voix. Selon les baromètres, les électeurs de M. Bayrou se reporteraient à environ 45% pour Mme Royal, alors que de 39% à 54% choisiraient M. Sarkozy, celui-ci récupérant par ailleurs 75% de celles du candidat d'extrême droite Jean-Marie Le Pen.

Les sondages des dernières semaines avant le premier tour donnaient tous Sarkozy vainqueur d'un éventuel duel avec Royal. Dimanche, les candidats des deux grands partis ont totalisé près de 57% des voix: 31,11% des voix pour Sarkozy et 25,84% pour Royal, au terme d'un vote marqué par une très forte participation (84,6%), liée au souvenir de l'élimination de la gauche en 2002 par Le Pen.

Les candidats des deux grands partis ont donc mobilisé leur camp avec succès. Toutefois, ni l'addition des forces de gauche, ni celle des forces de droite ne permettent d'atteindre les 50% nécessaires à la victoire: la gauche fait un peu plus de 36%, score historiquement faible, et la droite sans Bayrou 44%. Pour succéder à Chirac, Sarkozy et Royal doivent donc de toute évidence viser le centre.

Autour de 7 millions de Français ont voté pour Bayrou, qui s'est posé en candidat anti-système prônant le dépassement du clivage gauche-droite et qui a fédéré, au-delà de son camp, les voix d'électeurs de droite et de gauche déçus ou effrayés par Sarkozy et Royal, et restés longtemps indécis. Les partisans des deux finalistes tournaient donc dimanche soir leurs regards vers Bayrou, en quête d'une consigne de vote qui n'est pas venue.

Royal doit maintenant tendre la main aux soutiens de Bayrou après avoir rejeté l'idée d'une alliance gauche-centre, que prônaient certains socialistes comme l'ex-Premier ministre Michel Rocard.

Sarkozy doit, quant à lui, réussir à attirer le plus possible de voix du centre

dimanche 22 avril 2007

Sarkozy et Royal au second tour

Selon les estimations de l'institut Sofres, Nicolas Sarkozy serait en tête au premier tour avec 30% des voix, suivi de Ségolène Royal à 26%. François Bayrou serait 3e à 18,5%, Le Pen ferait un score historiquement bas : 11%.

(Avec AFP).

François Bayrou reste, jusqu'au bout, le "troisième homme"

dimanche 22 avril 2007, 22h07


PARIS (Reuters) - S'il a perdu son pari d'être au second tour de l'élection présidentielle, François Bayrou aura réussi à demeurer, jusqu'au bout, le "troisième homme" de ce scrutin.

Une troisième place synonyme selon lui d'"espérance" et une preuve que dans la vie politique française, "plus rien ne sera jamais comme avant".

En recueillant plus de 18% des voix, selon les estimations, le candidat de l'UDF multiplie par deux et demi son score de 2002, où il avait attiré 6,84% des suffrages.

Il devance de plus de sept points le président du Front national, Jean-Marie Le Pen, qui s'était qualifié pour le second tour il y a cinq ans.

"A partir de ce soir, la politique française va changer et elle ne sera plus jamais comme avant", a assuré François Bayrou au siège de son parti, rue de l'Université.

Tout sourire , le député béarnais a dit son intention de poursuivre son "chemin d'espoir".

"Toutes les décisions que je serai amené à prendre dans les jours qui viennent, toutes les positions que nous adopterons seront inspirées par cette seule conviction : la nouvelle politique est en train de naître, cette espérance est grande et juste et personne, vraiment personne, ne l'arrêtera", a-t-il assuré.

Si le "vote utile" et l'exceptionnelle participation auront profité en majorité aux candidats des deux grands partis en place, l'idée de François Bayrou de faire tomber "le mur de Berlin" du clivage droite-gauche aura tout de même fait son chemin dans l'esprit des électeurs.

"IL Y A ENFIN UN CENTRE EN FRANCE"

"Il y a enfin un centre en France", a lancé l'élu centriste, qui, à 55 ans, se présentait pour la deuxième fois à l'élection présidentielle. "Un centre large, fort indépendant, capable de parler et d'agir au-delà des frontières d'autrefois".

En votant pour lui, "ces millions de Français ont compris que la vieille guerre des deux camps ne répondait plus au mal de la France", a-t-il estimé.

Après une campagne de terrain active et une montée spectaculaire dans les sondages, François Bayrou avait nourri l'espoir d'accéder au second tour.

Désormais éliminé de la finale, François Bayrou va maintenant être sollicité pour donner une consigne de vote pour le 6 mai. Ses disciples ont laissé entendre qu'il "prendrait son temps" pour le faire... ou pas.

"Il se passe 14 jours entre le premier tour et le deuxième tour. Nous allons écouter ce que disent les candidats qualifiés pour le second tour", a déclaré sur TF1 le président du groupe UDF à l'Assemblée nationale, Hervé Morin.

"Nous allons écouter cette semaine comment vont s'infléchir éventuellement, ou se préciser, les programmes", a ajouté sur France 2 le député européen Jean-Marie Cavada. "Nous n'abandonnerons pas la campagne, nous n'allons pas rentrer au garage".

"La politique française va changer", promet François Bayrou

dimanche 22 avril 2007, 21h38


PARIS (Reuters) - La politique française va changer car "il y a enfin un centre en France", a déclaré François Bayrou, après avoir recueilli plus de 18% des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle, selon les estimations.

"J'ai une bonne nouvelle pour vous : à partir de ce soir, la politique française va changer et elle ne sera plus jamais comme avant", a assuré le candidat de l'UDF au siège de son parti, rue de l'Université, à Paris.

"Il y a enfin un centre en France", a-t-il lancé devant des centaines de partisans. "Un centre large, fort indépendant, capable de parler et d'agir au-delà des frontières d'autrefois".

"Ces millions de Français ont compris que la vieille guerre des deux camps ne répondait plus aux mal de la France", a poursuivi le pourfendeur du clivage droite-gauche.

En obtenant cette troisième place, François Bayrou dit avoir fait naître une espérance.

"Cette espérance que nous avons fait naître, j'en ai la charge, je ne l'abandonnerai pas, ni une minute, ni une seconde pendant les jours, les semaines et les mois qui viennent", a-t-il promis.

"Je mettrai toutes mes forces à rénover la vie politique française, je ne reviendrai pas en arrière", a-t-il ajouté, sans donner de consigne de vote pour le second tour.

"Toutes les décisions que je serai amené à prendre dans les jours qui viennent, toutes les positions que nous adopterons seront inspirées par cette seule conviction : la nouvelle politique est en train de naître, cette espérance est grande et juste et personne, vraiment personne, ne l'arrêtera", a-t-il conclu.

Pour Bayrou, la politique française "ne sera plus jamais comme avant"

dimanche 22 avril 2007, 21h50

PARIS (AFP) - François Bayrou, candidat UDF à la présidentielle, a déclaré dimanche soir que la politique française avait "changé", qu'elle ne serait "plus jamais comme avant", et qu'il ne "reviendrait pas en arrière", sans appeler à voter pour un candidat au second tour.

"Plus de sept millions de Francais se sont réunis pour (...) le changement", a déclaré M. Bayrou, qui ne sera pas présent au second tour.

"Ils ont formé une force nouvelle, la seule force nouvelle de la campagne présidentielle", a-t-il ajouté.

"A partir de ce soir, la politique française a changé et ne sera plus jamais comme avant", a affirmé M. Bayrou, "malgré des manoeuvres innombrables" et "l'alliance objective du Parti socialiste et de l'UMP".

"Il y a enfin un centre en France, un centre large, un centre noble, un centre indépendant", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'il ne "reviendrait pas en arrière" et qu'il n'"abandonnerait aucune de ses convictions", "ni une minute ni une seconde".

Les électeurs "ont compris que la vieille guerre des deux camps ne répondait pas au mal de la France", a-t-il renchéri, avant de conclure que "nous ne sortirons pas la France de la situation" sans "un changement profond".

Tristesse et déception se mêlaient à la fierté et à l'espoir au QG de François Bayrou, après l'annonce du score estimé du candidat UDF.

"Je suis un peu déçu, c'est sûr, mais François Bayrou vous avez vu sa progression? Il est passé d'un peu plus de 6% à près de 20%", déclare Vincent, alors que les scores des candidats apparaissaient sur l'écran géant à l'entrée du siège de campagne.

Pas de cris de désespoir, juste un bref silence des sympathisants qui attendaient dans la rue de l'Université, et qui scandaient quelques minutes encore "Bayrou président!".

"On s'y attendait un peu, mais c'est lui qui va choisir le prochain président. Ma grande satisfaction est que François Bayrou soit passé devant Le Pen" (environ 11%), assure Céline, en T-shirt couleur de la "révolution orange".

"Moi, j'irai à la pêche le 6 mai. Ils n'ont qu'à se débrouiller entre eux l'UMP et le PS", lance Dominique, pour qui "la France a manqué une occasion" de renouveler la politique.

CHANGEMENT DE GENERATION

Quel que soit le vainqueur - si l'on exclut Jean-Marie Le Pen, qui aura 79 ans en juin - son élection marquera un renouveau politique avec un saut de génération. Trois "baby boomers" nés après 1945, François Bayrou, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ont, respectivement, 55, 53 et 52 ans.

En outre, pour la première fois depuis l'avènement de la Ve République, aucun Premier ministre ancien ou en fonction, ou président sortant ne participe au scrutin.

L'élection de 2007 est aussi la première qui voit une femme en mesure d'accéder à la tête de l'Etat.

Au total, douze candidats sont en lice dont cinq pour la "gauche de la gauche" - Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO), Marie-George Buffet (PCF), Gérard Schivardi (PT), José Bové (Altermondialiste) - une écologiste, Dominique Voynet (Verts), le candidat souverainiste Philippe de Villiers (MPF), et Frédéric Nihous du mouvement Chasse, pêche, nature et tradition (CPNT).

Nouveauté technique cette année, environ 1,5 million d'électeurs voteront électroniquement. Des ordinateurs de vote ont été installés dans des bureaux d'une centaine de villes comme Amiens, Brest, Le Mans, Mulhouse ou encore Reims. Des associations et des spécialistes se sont inquiétés de possibles erreurs, fraudes ou problèmes techniques.

Par ailleurs, le vote des banlieues, où les inscriptions sur les listes électorales ont parfois bondi de plus de 10% après des campagnes menées par des associations, apparaît comme une des inconnues du scrutin.

Les principaux candidats devaient voter dans la matinée, Nicolas Sarkozy à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), François Bayrou à Pau (Pyrénées-Atlantiques), Ségolène Royal à Melle (Deux-Sèvres) et Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).

Les Français votent

dimanche 22 avril 2007, 9h49

PARIS (Reuters) - La France a commencé à voter dans des milliers de bureaux de vote métropolitains au premier tour d'une élection présidentielle marquée par une forte indécision de l'électorat.

Un nombre record d'électeurs inscrits, 44,5 millions, est appelé aux urnes. Quelques 3,3 millions électeurs supplémentaires peuvent voter par rapport à 2002, conséquence de la croissance démographique et d'une vague d'inscriptions sur les listes électorales en 2006.

A quelques jours du scrutin, le nombre d'indécis était relativement élevé - jusqu'à environ un tiers, selon les instituts de sondage - avec une proportion significative d'électeurs prêts à changer de camp.

Le vote s'est ouvert à 08h00 mais il est en revanche déjà terminé dans une partie de l'Outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon, aux Antilles, en Guyane française et en Polynésie française.

Les premières estimations ne seront publiées que dimanche à 20h00, après la fermeture de tous les bureaux de vote en France métropolitaine. C'est la première fois que, lors d'un scrutin présidentiel les électeurs d'outre-mer ont voté sans connaître le résultat, ce qui était le cas avant, décalage horaire oblige.

Les Français sont appelés pour la huitième fois depuis le début de la Ve République, en 1958, à élire un président de la République au suffrage universel direct dont le mandat, depuis un référendum en septembre 2000, est fixé à cinq ans.

Jusqu'au dernier jour de la campagne électorale, vendredi, les sondages d'opinion ont pronostiqué une qualification pour le second tour, le 6 mai, de Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP, et de la socialiste Ségolène Royal. Ils arriveraient dans l'ordre devant le candidat de l'UDF, François Bayrou, et le président du Front national, Jean-Marie Le Pen.

Les politologues - et les instituts de sondage eux-mêmes - insistent toutefois sur le caractère aléatoire et ponctuel de ces études, d'autant plus qu'un quart des électeurs qui n'ont pas de téléphone fixe seraient aujourd'hui "insondables", notamment les nouveaux électeurs inscrits dans les banlieues.

Augmentation de la participation aux Antilles et en Guyane

dimanche 22 avril 2007, 9h53



CAYENNE, Guyane française, le (Reuters) - Une forte participation a été constatée samedi aux Antilles et en Guyane pour le premier tour de l'élection présidentielle, qui se déroulait pour la première fois un samedi, en raison du décalage horaire avec la métropole.

Deux heures à trois heures trente avant la fermeture officielle des bureaux de vote en Guadeloupe, Martinique et Guyane, on notait une participation en hausse d'une dizaine de points par rapport à 2002, selon les estimations fournies par les préfectures des trois départements.

En Guadeloupe, 41,5% des électeurs s'étaient exprimés à 16h30 (22h30, heure de Paris), contre 32% à la même heure en 2002, selon la préfecture de Guadeloupe. En Martinique, 38% des électeurs avaient voté à 16h00 (22h00 heure de Paris), contre 27,7% à cette heure en 2002, de source préfectorale.

En Guyane, 53,3% des électeurs avaient voté à 16h00 (21h00 heure de Paris), à deux heures de la fermeture des bureaux. La participation totale au premier tour de 2002 en Guyane avait été de 46,76%.

Les taux de participation officiels seront communiqués avec les résultats définitifs des Antilles-Guyane, dimanche à 20h00 (heure de Paris), avec les premières estimations nationales, indiquent les préfectures des trois départements.

Les médias locaux des Antilles et de la Guyane ont dû annuler leurs soirées électorales du samedi, faute de pouvoir communiquer les résultats dès le samedi.

Le 21 avril 2002, au cours du premier tour de l'élection présidentielle, 46,76% des électeurs guyanais s'étaient rendus aux urnes et 35,4% en Martinique.

Plus de 656.000 électeurs étaient appelés à voter samedi en Martinique, Guadeloupe et Guyane.

samedi 21 avril 2007

François Bayrou à Verdun, entre passé et avenir

François Bayrou s'est rendu à Verdun ce matin. Une visite empreinte d'émotion et de recueillement devant le mémorial de Douaumont qui rappelle que tant d'enfants de France sont morts pour la liberté de ce pays. Devant les stèles juives et musulmannes, il a déclaré sobrement : "Au moment où le pays va faire un grand choix pour son avenir, j'ai voulu saluer tous ces jeunes hommes qui ont donné leur vie pour que la France puisse vivre. Ils sont 1,3 million de jeunes Français, et en face autant de jeunes Allemands. Un pays, c'est son avenir, c'est aussi son histoire. J'ai voulu penser à eux et c'est aussi une raison de plus de penser à l'Europe comme François Mitterrand et Helmut Kohl l'avaient fait ensemble."

François Bayrou : "Je suis le vote utile !"

20 avril 2007

François Bayrou était l'invité spécial du site portail internet Msn.fr. Il a été interrogé par quatre personnes sur différents sujets de société comme le logement, le statut des homosexuels, l'écologie, la légalisation du connabis, le problème de la délinquance. François Bayrou aborde également la corrélation entre le développement des entreprises et celui du continent africain. Il se dit confiant dans la victoire : "Je suis le vote utile car je suis le seul capable de faire bouger les lignes et le seul à pouvoir l'emporter au deuxième tour face au candidat de l'UMP ! Je suis le seul à remplir ces deux conditions indispensables pour la victoire finale !"

François Bayrou à Rouen : Le changement est à portée de la main

le 20 avril 2007

François Bayrou s'est rendu à Rouen pour préparer le premier tour de l'élection présidentielle.
Une ville dirigé par l'un de ses amis Pierre Albertini.
"Je me sens mobilisé et au fond très heureux, parce que le changement dont je rêvais depuis longtemps pour la France est maintenant à portée de la main" a déclaré François Bayrou lors d’une réunion amicale sur la place du 19 avril 1944 où la foule s'était massée.
"Les Français ont maintenant la possibilité réelle d'enlever le pouvoir aux deux partis qui le tiennent depuis vingt cinq ans, et d'obtenir enfin une manière différente de gouverner le pays" a assuré François Bayrou.
Le candidat considère que "désormais tout le monde sait qui peut l'emporter au deuxième tour, c'est même le seul projet qui peut l'emporter face à l'hyper-favori des sondages, le candidat de l'UMP" : "C'est très important, c'est très heureux, c'est très positif. Et ça répond à la question que tous les indécis se posent : quel est le vote le plus efficace pour obtenir le changement".

Bayrou à Verdun et Rouen

vendredi 20 avril 2007, 21h51


PARIS (AFP) - Au dernier jour de la campagne pour le premier tour, François Bayrou évoquait le souvenir des deux Guerres mondiales, à Verdun puis Rouen.

A Paris, l'un de ses soutiens, Jean-Louis Borloo, a déjà anticipé ce deuxième tour, jugeant "évidemment" possible une réconciliation UMP-UDF si M. Bayrou est éliminé au premier.

Depuis Verdun, François Bayrou s'est dit persuadé d'être présent au second tour car "le changement très profond qu'(il) propose va emporter le choix des indécis, et notamment des jeunes" d'ici à dimanche soir.

Le candidat centriste tenait sa dernière réunion publique à Rouen, vendredi soir.

Samedi, les 12 candidats observeront un repos forcé, toute prise de parole publique leur étant interdite à partir de vendredi minuit, heure de clôture de la campagne pour le premier tour.

DERNIÈRES CONFIDENCES

En début de journée, l'élu centriste avait adressé un message à la jeunesse à Verdun, site de la plus cruelle bataille de la Première guerre mondiale.

"Dimanche prochain, la France va prendre une grande décision pour son avenir et dans cette décision, les jeunes vont jouer un très grand rôle. J'ai voulu penser aussi à d'autres jeunes qui ici sont morts par centaines de milliers, ont donné leur vie pour leur pays, il n'y a pas si longtemps", a-t-il dit après avoir passé un long moment au cimetière militaire de Douaumont.

"Ces garçons-là, ils ont vécu ce qu'il y a de plus horrible à vivre et je trouve que ça méritait une pensée", a-t-il dit avant d'aller rencontrer de jeunes militants - dont certains avait séché les cours pour l'occasion - dans un café de Verdun.

Ce dernier jour de campagne a aussi été celui des dernières confidences et des premiers bilans d'une campagne "formidable".

A la demande des journalistes, François Bayrou s'est de nouveau projeté dans l'après 6 mai, affirmant qu'élu, il n'habiterait pas à l'Elysée et rentrerait le week-end dans la maison familiale de Bordères, près de Pau. "Après tout, George Bush va bien dans son ranch !", a-t-il plaisanté.

Cultivant une fois de plus sa différence avec Nicolas Sarkozy, il a dit son souhait d'être un président simple qui peut aller boire un café dans un bistro sans garde du corps.

Désireux de "faire campagne jusqu'au bout", le député béarnais se rendra samedi à Toulon et votera dimanche à Pau avant de rentrer à Paris pour entendre les résultats.

"Je ne suis ni stressé ni angoissé, mais je le serai peut-être dimanche", a-t-il confié. "Je me sens mobilisé et au fond très heureux parce que le changement dont je rêvais depuis longtemps pour la France est à portée de main".

Plus d'un millier de personnes, dont plusieurs centaines de journalistes sont attendus dimanche au siège de l'UDF rue de l'Université, dont une partie sera fermée à la circulation pour l'occasion.

François Bayrou lance un message en trois parties aux indécis

vendredi 20 avril 2007, 20h03

ROUEN, Seine-Maritime (Reuters) - "Mobilisé et très heureux" à moins de 48 heures du scrutin présidentiel, François Bayrou a lancé à Rouen un message en trois parties aux indécis, réaffirmant notamment qu'il était le seul à pouvoir battre Nicolas Sarkozy au second tour.

A ceux qui n'ont pas encore arrêté leur choix, François Bayrou a affirmé qu'il était d'abord l'homme du changement car "on ne peut pas laisser le pouvoir aux deux partis qui l'occupent depuis 25 ans".

Au-delà des personnes, il a dit vouloir changer la manière de diriger le pays en passant "plus de temps à travailler qu'à se faire la guerre".

Enfin, il a estimé que son projet était "le seul qui puisse l'emporter au deuxième tour contre le candidat de l'UMP".

"Vous avez là les trois conditions qui permettent de répondre à la réflexion de ceux qui s'interrogent", a-t-il dit lors d'une ultime rencontre avec la presse dans un café de Rouen, la plus grande ville UDF de France (110.000 habitants).

Aux côtés du député-maire, Pierre Albertini, il a donné une réunion publique en plein air au coeur de la ville, place du 19 avril 1944, où il rendu hommage à l'ancien maire, Jean Lecanuet.

"J'ai adoré faire cette campagne avec vous et je suis heureux qu'elle s'achève ici avec vous à Rouen", a-t-il lancé devant plusieurs centaines de personnes.

"Je ne perdrai jamais - et si il m'arrivait de le faire vous me le rappelleriez à l'ordre - ce lien avec les Français, spécialement avec les Français les plus modestes, qui n'ont pas de relations, pas de copains, pas de moyens, pas de défenseurs", a-t-il dit. "Président de la République, je serai le défenseur de ceux qui n'ont pas de défenseurs.

FLAMENCO ET MARSEILLAISE

Pour ses meetings, toujours la même mise en scène : traversée du public sur une musique aux accents flamenco, puis discours du candidat sur une scène orange, couleur fétiche du parti, entouré de jeunes et traduit en langue des signes. En guise de conclusion, une "Marseillaise" chantée.

La campagne de François Bayrou a été 100% française. Seul candidat à être allé en Guyane, il s'est aussi rendu aux Antilles, à Mayotte et La Réunion, sans oublier un "bol d'air", comme il l'a qualifié lui-même, en Corse début avril.

En 2002, la gifle qu'il avait donnée à un petit Strasbourgeois qui lui faisait les poches, assenée à quelques jours du premier tour, avait aidé son score à flirter avec les 7%.

Rien de tel cette fois.

François Bayrou a cherché à conquérir ses électeurs en se présentant en honnête homme qui ne fait pas de promesses et dont le programme est entièrement financé.

Une sagesse toute paysanne que "l'homme aux tracteurs" né dans une ferme des Pyrénées-Atlantiques, où il élève encore des chevaux, n'a manqué aucune occasion de faire transparaître.

Le candidat centriste s'est aussi posé en "rassembleur" d'une France qui besoin "de toutes ses forces", comme le dit son slogan de campagne.

L'une de ses plus grandes satisfactions est, dit-il, de s'être fait une place dans le coeur des habitants des banlieues. Au Val-Fourré, à Saint-Denis ou encore samedi dernier à la cité des 4.000 de La Courneuve, il a été reçu avec bienveillance.

Le président de l'UDF, qui aime "faire réfléchir" lors de ses meetings, a surtout tenté d'imposer son idée d'abattre les "murs de Berlin" du clivage droite-gauche afin de faire travailler ensemble des gens venus de tous bords, au-delà des "forteresses vermoulues" des grands partis en place.

Plusieurs personnalités lui ont apporté leur soutien, dont deux ministres du gouvernement, Azouz Begag et François Goulard, deux ex-candidats écologistes à la présidentielle, Corinne Lepage et Antoine Waechter.

Sans oublier l'appel à un rapprochement PS-UDF de l'ancien Premier ministre Michel Rocard, lancé au grand dam des ténors du parti socialiste.

François Bayrou, "la campagne heureuse"

samedi 21 avril 2007, 10h44

PARIS (Reuters) - Au terme d'une campagne "à l'ancienne" passée au plus près des gens et au coeur des régions, François Bayrou a réussi son premier pari : apparaître comme un candidat crédible.

Un candidat capable de troubler le paysage politique français traditionnellement marqué par le clivage droite-gauche.

Après un démarrage fulgurant en début d'année dans les sondages d'opinion, sans doute un peu trop rapide, estime-t-il aujourd'hui, François Bayrou s'est maintenu jusqu'à ces derniers jours autour de 20% d'intentions de vote.

L'effondrement que prédisaient les Cassandre se s'est pas produit, même s'il est toujours resté en troisième position derrière Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.

Dès le premier meeting à Lille, à la mi-décembre, "j'ai senti que ce serait une campagne heureuse", confiait François Bayrou à quelques journalistes mercredi soir après sa grande réunion publique au palais omnisports de Paris-Bercy, l'une des plus importantes jamais organisées par le parti centriste.

La campagne Bayrou c'est d'abord un style, qui rappelle celui du candidat Jacques Chirac.

Toujours en retard, le député béarnais prend son temps.

Qu'il s'agisse de serrer des mains sur un marché, de prendre un café avec les membres d'une association, d'entamer la conversation avec un jeune sur le quai du RER ou de répondre aux journalistes de la "grande" et de la "petite" presse, il ne compte pas. Quitte à bouleverser sans cesse son agenda.

De Marseille à Noyelles-Godault, de Mantes-le-Jolie à Poitiers, le député béarnais s'est ainsi constitué un capital de sympathie qu'il a pu mesurer lors de multiples bains de foule.

"Bayrou président", scandaient sur son passage à la mi-mars des habitants de la populaire Saint-Denis, ville communiste. "François Bayrou, c'est Monsieur Propre", lançaient des passants samedi dernier sur le marché de Talensac, à Nantes.

samedi 21 avril 2007, 7h47

samedi 21 avril 2007, 7h47


PARIS (AFP) - La campagne pour le premier tour de l'élection présidentielle a pris fin vendredi à minuit en métropole, interdisant aux médias et sites internet français toute publication de sondages et condamnant les candidats à ne plus s'exprimer en public.

La clôture de la campagne implique l'interdiction de diffuser des "messages ayant le caractère de propagande électorale" sur les radios et télévisions.

La publication de sondages, d'estimations ou de commentaires "par quelque moyen, que ce soit" est interdite de même que la diffusion d'informations sur les résultats avant la fermeture des derniers bureaux de vote dans l'ensemble du territoire métropolitain, dimanche à 20H00.

Cette interdiction s'applique également aux sondages déjà publiés auparavant.

La presse écrite, radiotélévisée mais également les sites internet français doivent se soumettre à ces obligations.

Samedi, les 12 candidats du premier tour observeront un repos forcé, toute prise de parole publique leur étant interdite à partir de vendredi minuit. Seul François Bayrou a annoncé qu'il poursuivrait "sa rencontre avec les Français" à Toulon. "Ce n'est pas interdit. Demain, je peux serrer la main des Français", a-t-il jugé.

En Guadeloupe et en Martinique comme en Guyane, à Saint-Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française, la campagne officielle est déjà close depuis jeudi minuit, le premier tour de la présidentielle ayant lieu pour le première fois samedi, et non dimanche.

vendredi 20 avril 2007

François Bayrou à Pau : "Le Béarnais est pauvre, mais il ne baisse pas la tête !"

Dernière réunion publique pour François Bayrou à Pau, chez lui, devant sept mille personnes massées dans le Zénith de la ville. Et trois mille autres qui regardaient l'allocution du candidat à l'élection présidentielle devant un écran géant. François Bayrou a rappelé aux électeurs de France que "c'est eux qui décident du sort de l'élection !" "Mon élection gènera tous les puissants qui veulent défendre leur privilège principal, le monopole du pouvoir !" a-t-il poursuivi. C'est ainsi que pour conclure sa campagne de premier tour, cette période qui l'a vu bousculer l'ordre établi, que François Bayrou a cité la devise d'Henri IV : "Le béarnais est pauvre, mais il ne baisse pas la tête !"

Bayrou voit derrière l'éditorial du Monde "des influences puissantes"

jeudi 19 avril 2007, 20h19


PAU (AFP) - François Bayrou a dénoncé jeudi à Pau l'éditorial du journal Le Monde appelant à un second tour Sarkozy-Royal, voyant derrière cet appel "des influences puissantes".

Le candidat UDF à la présidentielle s'est élevé contre un éditorial qui "dit qu'il y a un +impératif démocratique+, et qui enjoint aux Français, impérativement, d'avoir à voter Ségolène Royal ou Nicolas Sarkozy".

Rappelant devant la presse que ce journal avait "une tradition du centre", M. Bayrou y a vu "la preuve de la panique qui s'est emparée de tous ces milieux de pouvoir, financiers, médiatiques et politiques", et le signe de "l'incroyable collusion qui règne au sommet de l'Etat".

Le candidat centriste s'est déclaré "absolument certain" que cet éditorial va "l'aider" car il "montre aux Français quelle est l'importance de ce qui va se jouer".

"Naturellement, derrière tout ça il y a des influences puissantes", des "hommes qui sont engagés dans les milieux d'affaires, les relations avec l'Etat", a-t-il dit.

"Avec moi, ça trouvera son terme", a-t-il affirmé, rappelant sa volonté d'appliquer le "principe de séparation entre les intérêts puissants et l'Etat".

"C'est un message adressé à M. (Jean-Marie) Colombani (NDLR: auteur de l'éditorial, président du directoire du Monde) et ses commanditaires", a lancé M. Bayrou.

"Ils étaient régulièrement interviewés au moment de l'affaire EADS-Airbus. Tous ceux qui de M. (Alain) Minc à M. (Arnaud) Lagardère ont intérêt à ce que rien ne change, pour pouvoir continuer leurs ententes profitables", a-t-il dit.

M. Bayrou faisait référence au président de la société des lecteurs et membre du conseil de surveillance du Monde ainsi qu'à l'actionnaire du groupe aéronautique

M. Colombani estime que le projet de Ségolène Royal est le "seul" à s'opposer à celui de Nicolas Sarkozy et à s'appuyer sur une force politique en mesure de gouverner, dans un éditorial à paraître dans le Monde daté de vendredi.

Après un point de presse dans un café du centre, le député des Pyrénées-Atlantiques est allé au château de Pau, où naquit Henri IV, main dans la main avec son épouse Babeth qui l'avait rejoint, avant la réunion publique prévue dans la soirée.

François Bayrou propose aux Béarnais sa "révolution orange"

jeudi 19 avril 2007, 22h23


PAU, Pyrénées-Atlantiques (Reuters) - De retour dans son pays natal, François Bayrou a proposé aux Béarnais sa "révolution orange" et promis, s'il est élu président le 6 mai, de "regarder les Français dans les yeux".

Pour les partis en place, "mon élection", c'est "la loi de l'emmerdement maximal", a dit l'élu pyrénéen, visiblement à l'aise au milieu de ses amis et voisins réunis au Zénith de Pau au milieu de 7.000 autres personnes.

Au premier rang, une place avait été réservée à Elisabeth, sa discrète épouse avec qui il eu six enfants, et qu'il rejoint le week-end dans leur maison de Bordères, le village natal de François Bayrou.

"Je veux vous présenter quelqu'un qui a fait une sacrée campagne, Babette, parce qu'être la femme d'un candidat à la présidentielle, ce n'est pas de tout repos et quand en plus ce candidat est moi, (ça l'est) encore moins", a-t-il dit tandis que son épouse le rejoignait sur scène pour l'embrasser sur la joue.

Dans son discours qui s'est conclu par un chant pyrénéen interprété par le député UDF Jean Lassalle, François Bayrou a multiplié les références à son pays, évoquant l'histoire de la Navarre et citant Henri IV, son roi favori sur lequel il a écrit un livre - "Le Béarnais est pauvre mais il ne baisse pas la tête".

Reprenant son costume de pourfendeur des puissances médiatiques et financières, François Bayrou s'est emporté contre un éditorial du Monde daté de vendredi. Dans ce texte publié en "une", le directeur de publication du quotidien, Jean-Marie Colombani, dit considérer comme un "impératif démocratique" que les candidats de l'UMP et du PS s'affrontent au second tour.

"Le thème de cet éditorial c'est qu'il faut voter pour Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal, en tout cas certainement pas pour nous", a dénoncé François Bayrou sous les sifflets.

"QUELLE ARROGANCE!"

"Faut-il qu'il y ait de puissants intérêts en jeu pour que le patron du Monde en vienne à dire que le candidat du centre en France (...), celui-là n'est pas un choix démocratique pour les Français!", s'est-il emporté.

"Quel service avez-vous rendu à la patrie pour que vous vous permettiez de (...) supprimer le premier tour de l'élection présidentielle et de passer directement au second", a-t-il dit ajouté. "Quelle arrogance!"

"Démocrate pour nous ça veut dire étymologiquement le peuple qui décide", a-t-il ajouté.

Repoussant l'idée d'un nouveau 21-Avril, François Bayrou a estimé que "le jeu troublé il y a cinq ans par les extrêmes" allait l'être cette année "par des démocrates, des citoyens".

"C'est une révolution, c'est une révolution orange, les Français ont décidé qu'ils allaient se faire respecter", a-t-il lancé sous les applaudissements.

Avant le meeting, François Bayrou s'est offert une promenade dans les rues de Pau, la ville de sa jeunesse, main dans la main avec Babette.

"C'est mon pays", a-t-il dit à la presse. "J'y ai été professeur, agriculteur, militant, un jeune homme qui venait faire ses courses au supermarché qui s'appelait à l'époque Les Galeries Modernes".

"C'était là qu'on donnait rendez-vous aux filles", a-t-il aussi confié dans un sourire.

A trois jours du premier tour, François Bayrou s'est dit "heureux". Son meilleur souvenir de campagne? Sans doute sa déclaration de candidature, le 2 décembre à Serres-Castet, proche de son village natal. Et aussi une visite dans un centre d'accueil pour sans domicile fixe à Clermont-Ferrand, en début d'année.

Fort de cette expérience de campagne, François Bayrou a promis, s'il est président de République, de "regarder les Français dans les yeux" quand il les rencontrera.

Bayrou: "mon élection, la loi de l'emmerdement maximum" pour les "puissants"

jeudi 19 avril 2007, 22h13

PAU (AFP) - François Bayrou a affirmé jeudi que son élection à la présidentielle serait "la loi de l'emmerdement maximum" pour tous les "puissants" cherchant à défendre leurs "privilèges", lors d'une réunion publique à Pau.

Le candidat UDF a fustigé UMP et PS, "ces deux partis épuisés qui nous ont conduit au gouffre où nous sommes" mais qui veulent conserver le pouvoir, entourés "d'autres forces, des monopoles, médiatiques notamment", au Zénith de Pau où étaient rassemblées, selon l'UDF, 7.000 personnes dans la salle et 3.000 dehors devant un écran géant


"Voilà ce que nous menaçons par notre existence même", a-t-il affirmé, à l'attention de "tous les puissants" qui veulent "défendre leurs privilèges".

"Mon élection, pour tous ceux-là, on voit bien maintenant, pour parler simplement, que c'est la loi de l'emmerdement maximum", a-t-il affirmé, se disant "décidé à conduire cette révolution-là".

Il a assuré que pour les citoyens, son élection serait "sans risques, avec un président équilibré, modéré, qui aime la France plus qu'il n'aime le pouvoir, qui a des racines, qui a une vocation de rassembleur, qui peut parler et respecter ceux qui ne sont pas du même avis que lui".

Pour ce retour sur ses terres, M. Bayrou était accompagné de son épouse Elisabeth, qui vit dans le petit village voisin de Bordères, de l'acteur Vincent Lindon, et d'élus de la région tels Didier Borotra, sénateur maire de Biarritz, et les députés Jean Lassalle (Pyrénées-Atlantiques) et Jean Dionis du Séjour (Lot-et-Garonne).

jeudi 19 avril 2007

François Bayrou croit en ses chances de convaincre les indécis

jeudi 19 avril 2007, 9h04


PARIS (Reuters) - Emu par le meeting qu'il venait de donner devant plus de 15.000 personnes au palais omnisports de Paris-Bercy, François Bayrou s'est dit confiant mercredi soir en ses chances de pouvoir séduire les indécis dimanche.

"C'était impressionnant, c'était un moment de vie", a déclaré le président de l'UDF après cette réunion publique, la plus importante jamais organisée depuis le début de sa campagne.

"Ce qui compte le plus dans les meetings, c'est de faire réfléchir", a ajouté le député lors d'une rencontre informelle avec les journalistes dans la salle de presse du POPB.

Jeudi, le député béarnais présidera une réunion publique sur ses terres, à Pau, non loin de son village natal de Bordères, en compagnie de son épouse Elisabeth. "Pau, c'est une partie intime de mon histoire. Pau, c'est tout mon chemin", a-t-il dit, prédisant par avance un moment "d'émotion".

Décidé à faire campagne "jusqu'à la dernière minute", François Bayrou pense que les nombreux électeurs indécis vont pencher en sa faveur, sachant que "90% d'entre eux hésitent entre Nicolas Sarkozy et moi" ou entre "Ségolène Royal et moi".

"Selon moi, ils n'hésiteront pas au bout du compte car Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, c'est un vote automatique, classique. Quand on hésite c'est qu'on va vers l'autre bord, donc ils voteront pour l'autre bord", a-t-il analysé.

Quant à savoir s'il croit vraiment en ses chances d'être élu président le 6 mai, il a déclaré : "On ne me pose pas la question, parce que ça se voit".

A une journaliste qui lui faisait remarquer qu'il prenait plus volontiers pour cible le président de l'UMP que la candidate socialiste, François Bayrou a acquiescé : "Les Français n'aimeraient pas que je l'attaque sur le même ton que Nicolas Sarkozy. Ils ne veulent pas qu'on l'attaque, ils préfèrent le faire eux-mêmes", a-t-il estimé.

Revenant sur les mois écoulés, François Bayrou a raconté avoir senti dès son premier meeting, mi-décembre à Lille, que "ça allait être une campagne heureuse, et je n'en ai pas douté depuis".

Le député béarnais a dit par ailleurs avoir trouvé "un peu rapide" sa montée dans les sondages" et estimé que les instituts avaient "un peu forcé la note" à un moment donné.

L'une des principales satisfactions de François Bayrou est d'avoir touché pendant cette campagne les populations des quartiers sensibles. Il a notamment été heureusement surpris de la chaleur de l'accueil à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 13 mars dernier. "Ça m'a profondément fait plaisir", a-t-il dit. "Le vote de banlieue sera selon moi très fort pour nous".

Bayrou débattrait avec Le Pen s'il était face à lui au second tour

mardi 17 avril 2007, 20h01


LILLE (AP) - "Si je suis au deuxième tour contre Jean-Marie Le Pen, je débattrai avec lui" car "je suis pour la confrontation", affirmé mardi le candidat UDF François Bayrou lors d'un déplacement à Lille.

"Il y a un certain nombre de choses qu'il faut vider" et "ceux qui défendent les valeurs républicaines doivent les défendre vraiment", a estimé le candidat UDF. "Je suis pour la confrontation" et "pour que ce soit face à face qu'on débatte de l'essentiel". AP

mercredi 18 avril 2007

Azouz Begag : "Sarkozy insulte les musulmans"

Azouz Begag : "Sarkozy insulte les musulmans"

18.04.2007 | 13:0


L'ancien ministre de l'Egalité des chances estime que le candidat UMP propose "la guerre des civilisations, la guerre des religions". "Il nous doit du respect, y compris à la racaille", déclare-t-il


Reuters
Dans une interview publiée mercredi 18 avril dans le quotidien espagnol El Pais, Azouz Begag accuse Nicolas Sarkozy "d'insulter les musulmans et les arabes". Selon l'ancien ministre français de L'Egalité des chances, qui a rallié François Bayrou après sa démission début avril, "Quand Sarkozy, devant 11 millions de téléspectateurs, dit 'L'immigration c'est des moutons égorgés dans la baignoire' avec du sang qui coule dans les couloirs, il est clairement en train d'insulter les musulmans et les arabes". "C'est un cadeau aux électeurs du Front national. C'est la guerre des civilisations, la guerre des religions qu'il nous propose, c'est la guerre annoncée", déclare-t-il.

"Les Arabes et les Noirs détestent Sarkozy"

L'auteur d'"Un mouton dans la baignoire" estime par ailleurs que "les sondages ne reflètent pas la réalité. Il y aura une grande surprise. Tous les Arabes et tous les Noirs (...) détestent Sarkozy".
Azouz Begag déclare encore: "Quand je cherche dans les archives militaires françaises, je trouve des milliers de noms arabes y compris beaucoup de ceux de ma famille. Quand je cherche les noms de Sarkozy, il n'y a rien. Il nous doit du respect, y compris à la racaille".

Le «moment de vie» de François Bayrou

[18/04/2007 23:29]

PARIS (AP) -- «En entrant dans la salle, c'était assez impressionnant», a confié mercredi soir François Bayrou à l'issue d'un meeting à Paris qui a réuni à l'en croire 17.000 personnes «et 2.000 qui ne sont pas rentrées» dans la salle, faute de places.

«Si vous m'aviez dit: 'est-ce que vous allez remplir Bercy' il y a trois semaines, j'aurais eu un temps d'hésitation», a-t-il lancé devant des journalistes. «C'était un moment de vie».

Le candidat UDF poursuivra jeudi sa campagne chez lui, à Pau, avec son épouse Elisabeth notamment. «Il y aura de l'émotion». Après un déplacement à Rouen vendredi, il «réfléchit» encore à sa «journée du samedi». Parce que «je veux faire campagne jusqu'au dernier moment».

Interrogé sur ses projets pour l'entre-deux-tours s'il est qualifié dimanche, François Bayrou a refusé de répondre: «jamais je ne vendrai la peau de l'ours. Il faut pas y penser avant. Je suis un peu superstitieux».

Il s'est montré néanmoins convaincu que les indécis, nombreux à en croire les sondages, se porteraient finalement sur lui: «90% des indécis hésitent entre Sarko et moi, Ségo et moi» et «quand on hésite sur un vote classique, cela veut dire qu'on est profondément tenté par un autre vote».

«Les sondages ne mesurent que la moitié de la France», a-t-il affirmé. En particulier, «le vote des banlieues va être très fort pour nous», a assuré celui qui a décrit sa visite à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le 13 mars comme «un des moments les plus heureux» de sa campagne. C'était «un des rêves de ma vie que puissent se retrouver dans un combat politique des gens qui n'avaient plus d'espoir».

Alors qu'il s'en est pris au candidat UMP Nicolas Sarkozy dans son discours mercredi soir, il n'a pas eu un mot pour la socialiste Ségolène Royal. «C'est difficile d'attaquer une femme», a-t-il expliqué. «Je l'ai un peu fait à Lyon» lundi, mais «les Français n'aimeraient pas que je l'attaque sur le même ton que j'attaque Sarkozy», a-t-il estimé. AP

François Bayrou remplit Bercy

18 avril 2007

Le candidat UDF a tenu mercredi soir le plus grand meeting de la campagne en rassemblant 17 000 personnes au POPB.

"Nous sommes là pour gagner", a-t-il lancé.

Un extrait du meeting

Une entrée digne d'un concert de rock, un Bercy configuré en capacité maximum (17 000 personnes), des militants habillés d'orange, une hola avant de débuter son discours : François Bayrou a réussi mercredi soir son pari d'organiser le plus grand meeting de la campagne au Palais Omnisports de Paris.

Pour l'occasion, les soutiens politiques du candidat UDF -Azouz Begag, François Goulard, Corinne Lepage, Jean-Luc Romero- côtoyaient l'ex-banquier Jean Peyrelevade, ainsi que des personnalités du spectacle et des sports, telles les cinéastes Marin Karmitz et Pascal Thomas, le chanteur béarnais Marcel Amont, les acteurs Vincent Lindon et Sara Forestier, les sportifs Bernard Darniche et Djamel Bourras.

La séquence de la victoire

Lors de son intervention, François Bayrou a notamment appelé ses partisans à "offrir une bonne douche froide" à ses rivaux. "Nous ne sommes pas là pour faire un score, pour obtenir un succès, nous sommes là pour une seule chose, nous sommes là pour gagner", a-t-il lancé. "Même si nous faisions un score formidable et qu'ils gagnent quand même, ils trouveraient le moyen de reconstruire leur forteresse. Et tout redeviendrait comme avant. Il faut leur arracher le pouvoir, les renvoyer pour cinq ans au moins à leurs chères études pour qu'ils se mettent à réfléchir et qu'ils fassent eux aussi leur révolution culturelle", a-t-il ajouté.

Il a ensuite détaillé ce que serait, selon lui, la séquence gagnante qui le mènerait à l'Elysée. "Le 22 avril, les Français renversent l'une des deux citadelles, celle qu'ils veulent, ils prennent l'une des deux Bastilles, celles qu'ils voudront, et ils nous mettent en finale de l'élection présidentielle. Le 6 mai, ils prennent et ils renversent la deuxième Bastille", a-t-il expliqué. "Le nouveau président de la République entre en fonction le 15 ou le 16 mai. Le 17 mai, il nomme son gouvernement de changement et de rassemblement. Le 25 mai, il fête son anniversaire", a-t-il ajouté déclenchant rires et acclamations (ndlr : il aura alors 56 ans). "Le 10 et le 17 juin, le peuple français donne à ce gouvernement une majorité", a-t-il conclu.

François Bayrou : "Une montée en puissance pleine de gaité !"

François Bayrou revenait sur les terres d'enfance du Général de Gaulle à Lille, après sa réunion publique de lancement de campagne le 14 décembre dernier. Il explique ici qu'il règne une part de mystère dans les derniers jours d'une campagne électorale. Il exprime l'idée que ces derniers jours doivent montrer une montée en puissance. L'énergie de milliers de personnes aide à partager l'espérance que l'on porte pour le pays. Chacun le sent : il se passe quelque chose. Plus de dix mille personnes à Lyon, à Lille quelques six mille personnes, à Paris, on attend plus de quinze mille sympathisants. Pour François Bayrou, c'est une "montée en puissance, avec gaité. Parce que l'on va changer la politique française !"

"DÉMOCRATIE RENOUVELÉE"

Tout est dans cette détermination que l'heure du "grand changement" est arrivée. Aucun argument, dès lors, n'y résiste, puisque "cela est, bien évidemment, insaisissable pour les analystes politiques". "Ils ne voient pas l'incroyable crise de confiance dans la politique", pas plus qu'ils ne comprennent que "les Français ont envie que ce monde politique en congélation bouge".

Alors, lui va "renverser les bastilles" : "une révolution paisible est en marche". "Il faut passer du temps de la division au temps du rassemblement", répète-t-il. "Tout le sens de mon action est que des gens , qui ont fait ce qu'ils ont fait plus ou moins de bon gré, puissent travailler ensemble", a-t-il ainsi confié mardi.

"c'est le peuple qui est le patron" et qu'il va "s'offrir une démocratie renouvelée avec quelqu'un qui, par goût et par nature, est un rassembleur". "C'est en faisant vivre les Français ensemble que l'on aime le mieux la France", a conclu M. Bayrou, à Lille. Prenant pour modèle l'un des pères de l'Europe, Robert Schuman, "humble, modeste et visionnaire", M. Bayrou a promis que "la manière dont nous gouvernerons est dans la campagne que nous menons, comme l'arbre est dans la graine".

M. Bayrou veut croire que "le peuple patron" va l'élire, lui, le "rassembleur"

LE MONDE | 18.04.07 | 16h05 LILLE ENVOYÉ SPÉCIAL


Certains pourraient y voir un effet de la méthode Coué. Mais François Bayrou, lui, puise dans les réunions publiques qu'il a décidé d'enchaîner dans les derniers jours de la campagne d'avant-premier tour une inébranlable conviction : "Je suis sûr, absolument sûr que le peuple français est en train de préparer une de ces surprises dont il a le secret. Et, à la différence de 2002, ce sera une surprise positive", a-t-il affirmé avant la réunion publique qu'il s'apprêtait à tenir, mardi 17 avril, à Lille.

Quatre mois après, M. Bayrou revenait sur les lieux de son premier meeting de campagne. Plus d'un millier de personnes n'avaient pu prendre place dans un Zénith (5 000 places) plein à craquer. Balayant les sondages qui continuent de le situer en troisième position - "les manipulations des sondages, si elles sont vérifiées, on en parlera après" -, M. Bayrou se fixe pour objectif d'être "vainqueur du premier tour pour être le vainqueur du second".

Plus l'échéance du scrutin approche, plus il prend, parfois, des allures de mystique. Il se plonge dans des bains de foule qui sont pour lui autant d'étapes d'une sorte de "Passion" : "Il y a, dans ces rencontres de l'énergie qui se répand en ondes concentriques dans la société. J'y crois", assure-t-il.

François Bayrou annonce la "révolution orange" à Bercy

mercredi 18 avril 2007, 21h21


PARIS (AP) - Devant plus de 15.000 personnes massées au Palais omnisports de Paris-Bercy, François Bayrou a prédit mercredi soir une "révolution orange" dimanche pour la France et une "douche froide" pour l'UMP et le PS: "Nous ne sommes pas là pour faire un score (...) Nous sommes là pour gagner!".

Quatre jours avant le premier tour de l'élection présidentielle, le candidat UDF a fait le plein pour son deuxième meeting parisien. Etaient présents le chanteur Nilda Fernandez, l'acteur Vincent Lindon ou encore le judoka Djamel Bourras. Côté politique, assistaient notamment au meeting Corinne Lepage, Jean-Luc Romero, Azouz Begag et François Goulard. François Bayrou a aussi adressé son "salut amical" à quelques absents: les socialistes "Michel Rocard, Bernard Kouchner et Claude Allègre"...

C'est "la plus grande réunion publique qu'aucun des candidats à cette élection ait organisée", s'est enthousiasmé le candidat centriste après avoir traversé le public survolté, scandant "Bayrou président!".

Espérant dépasser la socialiste Ségolène Royal sur le fil dimanche, il s'est adressé d'emblée aux indécis, "ces citoyens qui réfléchissent" et se demandent "quel va être le vote le plus efficace, le plus juste pour obtenir le changement en France".

"Puisqu'ils sont tous contre lui, alors c'est la certitude qu'il ne reviendra pas en arrière, qu'il va vraiment changer les choses, qu'il n'y aura pas de retraite et de retrait", a-t-il assuré à propos de lui. Il a ironisé, sans le citer, sur le ralliement de Valéry Giscard d'Estaing à Nicolas Sarkozy, "un dignitaire de plus qui vient en hâte rejoindre leurs rangs (...) C'est la preuve que nous avons raison, que nous sommes le changement".

François Bayrou s'en est pris à Nicolas Sarkozy, copieusement sifflé, qui l'a qualifié récemment de "candidat de gauche". Pour le candidat UMP, c'était "une vraie insulte. C'est presque comme s'il avait dit que j'étais un immigré ou que j'égorge les moutons dans ma baignoire ou que je suis un pervers génétique", a ironisé le centriste.

Quant à l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, "du haut de son expérience et de ses succès, il a déclaré hier: François Bayrou est à droite". "On sent que chez lui c'est presque comme s'il disait que je suis un trotskiste déviationniste", a-t-il attaqué.

Le Béarnais s'est dit "heureux de ne pas recevoir le label de la droite à la mode Sarkozy" et "le label de la gauche à la mode Jospin". Car dans les deux cas, "c'est le contraire de ce que j'ai cru et voulu toute ma vie". Et "quand Sarkozy m'accuse d'être de gauche et Jospin d'être de droite, alors je suis sûr d'être à ma place", "du côté de la France ouverte" et "réaliste", a-t-il lancé.

"Il y a de la droite en moi parce que je veux de la rigueur" et "de la sécurité", a-t-il poursuivi. "Il y a de la gauche en moi" parce que "je veux l'égalité des chances, l'égalité des droits, de la solidarité avec les plus faibles". Et "il y a du centre en moi", a-t-il ajouté, en citant les "valeurs du centre: équité, justice, fraternité".

François Bayrou a comparé la situation politique à "la résistance". "Je le dis aux sectaires des deux bords: (...) dans la résistance, on ne refuse pas les mains qui se tendent", a martelé celui qui veut faire "rimer France avec croissance".

Il s'est fixé la victoire comme seul objectif. Parce que "même si nous faisons un score formidable et qu'ils gagnent quand même, ils trouveraient le moyen, n'en doutez pas (...), de reconstruire leur Bastille" et "tout redeviendrait comme avant". Dès lors, "il n'y a qu'une seule chose à faire: (...) il faut leur arracher le pouvoir, les renvoyer pour cinq ans au moins à leurs chères études" et "leur offrir une bonne douche froide pour qu'ils se mettent à réfléchir et qu'il fassent eux aussi leur révolution culturelle".

Le candidat UDF doit tenir jeudi un meeting chez lui, à Pau, avant un ultime déplacement vendredi à Rouen. AP

François Bayrou veut offrir une douche froide à ses adversaires

mercredi 18 avril 2007, 20h47


PARIS (Reuters) - En meeting mercredi soir à Paris, François Bayrou a dit son intention d'offrir dimanche une "douche froide" à ses adversaires lors du premier tour de l'élection présidentielle.

"J'ai une chose à vous dire : nous ne sommes pas là pour faire un score, (...) nous sommes là pour gagner", a déclaré le candidat de l'UDF à la présidentielle devant plus de 15.000 personnes réunies au palais omnisports de Bercy.

"Même si nous faisons un score formidable et qu'ils gagnent quand même, alors ils trouveraient les moyens de reformer leur forteresse, de reconstruire leur Bastille de reprendre leurs pratiques et tout reprendrait comme avant", a-t-il ajouté à l'adresse de ses adversaires socialiste et UMP.

"Il faut leur arracher le pouvoir. Il fait les renvoyer pour cinq ans au moins à leurs chères études", a-t-il lancé. "Il faut leur offrir une bonne douche froide pour qu'ils se mettent à réfléchir, pour qu'ils fassent leur révolution culturelle".

"Nous sommes le changement que la France attend", a ajouté François Bayrou sous les clameurs de la salle

La publication des résultats sera interdite dimanche jusqu'à 20h, rappelle la Commission de contrôle

mercredi 18 avril 2007, 16h58 La publication des résultats sera interdite dimanche jusqu'à 20h, rappelle la Commission de contrôle


PARIS (AP) - Publier, y compris sur Internet, des sondages, des résultats partiels et même des tendances sera interdit dimanche jusqu'à la fermeture des derniers bureaux à 20h, rappellent mercredi la Commission de contrôle de la campagne présidentielle et la Commission des sondages, alors que plusieurs internautes ont promis de publier les estimations dès qu'ils en auront connaissance.

Dans un communiqué commun, les deux institutions rappellent que cette interdiction a pour but de "préserver de toute interférence extérieure le droit de chaque citoyen à la libre expression de son suffrage". Elle s'impose "naturellement à toutes les chaînes de télévision ou de radio mais aussi, notamment, à toute personne qui aurait recours à un procédé de communication au public par voie électronique".

Les commissions soulignent que chaque infraction est passible d'une amende de 75.000 euros et assurent que "tout fait répréhensible sera immédiatement porté à la connaissance du procureur de la République".

"Le respect par chaque citoyen de la loi doit contribuer à ce que ce processus démocratique puisse se dérouler normalement jusqu'à son terme", insiste le communiqué.

Depuis quelques jours, plusieurs internautes ont annoncé qu'ils n'attendraient pas 20h pour publier sur leur site les "rumeurs" sur les résultats du premier tour qui circulent sur la base des premiers calculs des instituts de sondage. Ils arguent notamment que cette publication est possible pour les médias basés à l'étranger, ce qui vaut y compris pour les sites internet que les Français pourront aller consulter. AP

François Goulard : Le projet de François Bayrou est "raisonnable" et "rassembleur"

18 avril 2007

François Goulard a expliqué pourquoi il avait des divergences profondes avec Nicolas Sarkozy et pourquoi il soutenait François Bayrou. Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche considère que son projet "rassembleur" et "raisonnable" est susceptible d’emporter l’adhésion des Français.

François Goulard a expliqué ses divergences avec Nicolas Sarkozy.
Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche s’est ainsi dit "heurté" par les propos du candidat de l’UMP sur le caractère inné de la pédophilie et du suicide.
François Goulard est issu de la formation Démocratie libérale.
Il a expliqué que le fondement du libéralisme, c’est de considérer que l’homme est un être libre et responsable : il n’est donc pas prédéterminé dans son comportement.

Il a également expliqué qu’il n’était pas en accord avec le candidat de l’UMP sur d’autres sujets graves alors qu’il trouve le projet de François Bayrou, "rassembleur" : il considère d’ailleurs que c’est la première mission d’un président de la République.
"On ne bâtit rien dans les conflits internes » a assuré François Goulard.

De même, il juge que le programme de Nicolas Sarkozy fait dans la démagogie.

Il estime en revanche que celui de François Bayrou est « raisonnable" car le candidat prône une baisse des dépenses publiques et une réduction du déficit de fonctionnement de l’Etat.
Idem sur les retraites. François Goulard juge le projet de réforme de François Bayrou beaucoup plus réaliste et plus facile à mettre en œuvre car "on ne risque pas de se heurter à une partie de la population".
"Il n’y a pas de réformes sans consensus" a insisté François Goulard, "une logique de clans ne permet pas d’avancer".
Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche est donc en accord avec la démarche politique de François Bayrou même s’il a reconnu que rassembler au-delà de son propre camp, demande un effort car "tout le monde est habitué à la coupure de la France en deux".
Mais François Goulard a fait remarquer qu’en Europe, beaucoup de pays étaient gouvernés par des coalitions : ainsi, il n’y a pas d’oppositions radicales.
Il considère qu’en France, rien ne sépare véritablement la droite modérée et la gauche moderne : il y a plus en commun entre les modérés qu’entre les extrêmes.

Enfin, s’agissant de la personnalité de Nicolas Sarkozy, François Goulard a jugé les phrases du candidat de l'UMP rapportées par Azouz Begag, "choquantes" et "dérangeantes".
Au-delà, il considère que le ministre délégué chargé de la promotion de l’égalité des chances qui a aussi rejoint François Bayrou, a été projeté au gouvernement sans y être préparé.
Il "s’est heurté à une forme de racisme ordinaire" : "Cela nous interroge sur nous-mêmes" et notamment sur les relations que nous entretenons avec les gens issus de l’immigration.

François Goulard a avoué avoir eu des divergences avec le ministre de l’Intérieur dès le début mais il a expliqué qu’il était resté au gouvernement parce qu’il avait le plus grand respect pour Dominique de Villepin et Jacques Chirac qu’il considère comme des humanistes.

Marielle de Sarnez : " La France à l'aube d'une nouvelle ère !"

18 avril 2007


Marielle de Sarnez était l'invité de Christophe Barbier sur LCI. Elle est revenue sur les conditions d'une candidature d'ouverture et de rassemblement que propose François Bayrou. La fin d'un système clanique qui a plongé la France dans une situation difficile que François Bayrou veut renverser au profit de tous ceux qu'on n'écoute plus. Elle dénonce les alliances objectives entre le PS et l'UMP pour verrouiller l'élection. La députée européenne et directrice de campagne de Français Bayrou annonce qu'il ira jusqu'au bout de sa démarche : gagner cette élection présidentielle.

François Bayrou : "Mon projet est plus social que celui du PS, moins dur que celui de l'UMP !"

18 avril 2007

François Bayrou était l'invité de Jean-Michel Apathie sur RTL ce matin. L'occasion pour de revenir sur sa candidature d'ouverture. Les contacts avec Michel Rocard. La revalorisation du SMIC. Il a avancé ses mesures sociales qu'il estime valoir largement celles du parti socialiste. Il s'en est pris à Nicolas Sarkozy qui propose une société bien trop dure pour que les Français l'acceptent docilement. C'est pour ces raisons que François Bayrou croit fermement en la victoire le 6 mai après avoir passé l'obstacle du premier tour.

François Bayrou : "Je sens se fissurer le Mur de Berlin !"

18 avril 2007

François Bayrou a débattu lundi pendant près d'une heure et demie avec huit lecteurs du « Parisien » et d'« Aujourd'hui en France ». Le candidat à l'élection présidentielleF (qui sera ce soir en meeting à Paris-Bercy) en est sûr : il sera au second tour, foi de Béarnais. Aussi vrai, dit-il, que le « mur de Berlin » des vieilles frontières politiques se fissure. Hier soir à Lille, devant 5 600 personnes, il a assuré que « les Français préparent, au premier tour, une de ces surprises dont ils ont le secret ». François Bayrou souhaite un duel avec Nicolas Sarkozy et du débat télévisé entre les deux tours, dont il affirme qu'il « sera chaud ». Car, a-t-il confié aux lecteurs du Parisien, il s'est depuis longtemps préparé à cet affrontement. Mieux encore, à ce choc des visions de la société française.

Marielle de Sarnez : François Bayrou a un projet humaniste et rassembleur

17 avril 2007


Marielle de Sarnez a participé à un chat organisé par le magazine Le Point. La directrice de campagne de François Bayrou explique que son candidat "est le premier homme politique de poids dans notre pays à proposer de rassembler et d'en finir avec l'affrontement d'une moitié de la France contre une autre". Elle ajoute : "François Bayrou est le seul candidat qui peut voir les idées d'un projet humaniste et rassembleur l'emporter sur le projet défendu par Nicolas Sarkozy qui est un projet ultralibéral, qui privilégie une France à deux vitesses...".

Elu, François Bayrou aura un Premier ministre de "centre gauche"

mercredi 18 avril 2007, 7h49

PARIS (AP) - Le candidat UDF François Bayrou annonce mercredi qu'il choisirait un "Premier ministre de centre gauche" s'il était élu président de la République.

"Je suis un homme qui vient du centre droit. Par équilibre mon Premier ministre viendra plutôt du centre gauche", précise le candidat UDF lors d'un entretien avec des lecteurs du "Parisien/Aujourd'hui en France".

"Dans ce nouvel équilibre que je vais créer, tout le monde aura sa place", martèle le président de l'UDF, qui compte faire "travailler ensemble des gens venant des deux camps". "Je ne vois pas de différence majeure avec Dominique Strauss-Kahn d'un côté ou Jean-Louis Borloo de l'autre".

Le député des Pyrénées-Atlantiques assure que "la chose la plus importante qui est en train de se passer: le mur de Berlin entre droite et gauche, cette cloison stupide qui séparait les Français, est en train de se fissurer". Et de reconnaître qu'en définitive, "la décision appartient aux Français".

Pour les législatives "la nouvelle majorité, car j'aurai été élu par une majorité et qu'il y aura un gouvernement pluraliste, présentera des candidats partout", précise le candidat UDF.

"Il y a deux hypothèses: ou bien il n'y a qu'un candidat par circonscription, et on fait une entente entre tous ceux qui ont décidé de participer à la nouvelle majorité", indique-t-il. "Ou bien on fait un accord de désistement entre plusieurs candidats, je choisirai la meilleure hypothèse pour la France".

Mais s'il n'obtient pas de majorité, François Bayrou fera ce que "De Gaulle a fait en 1958: un accord de gouvernement avec des formations politiques qui accepteront de participer à ce nouvel élan". AP

Michel Camdessus soutient Bayrou

mardi 17 avril 2007, 19h27


PARIS (AP) - L'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Michel Camdessus soutient François Bayrou à l'élection présidentielle, le candidat de l'UDF étant le seul à "s'attacher à effacer cette ligne de démarcation, ce mur, entre la droite et la gauche, dont les Français ne veulent plus", explique-t-il dans une lettre diffusée mardi par le parti centriste.

"Pour repartir de l'avant, la France a un impérieux besoin de réformes. Celles-ci sont trop fondamentales pour pouvoir être réussies droite contre gauche, gauche contre droite. Elles exigent un véritable 'sursaut' de tout le pays rassemblé", écrit l'économiste. Or "les études d'opinion indiquent qu'aucun des candidats ne pourra gouverner et réformer sans le soutien au moins de l'un des deux autres. Il est donc essentiel que tous reconnaissent ouvertement cette réalité et se déclarent prêts à rechercher l'entente pour gouverner ensemble, transformant ainsi une contrainte en chance pour la France".

Michel Camdessus, président du Comité d'orientation et de sélection du Fonds de cohésion sociale créé en 2005 par le président Jacques Chirac, juge "regrettable" "que la principale candidate de gauche (Ségolène Royal) et le principal candidat de droite (Nicolas Sarkozy) fassent mine d'ignorer" cette nécessité et estime dans ces conditions "que François Bayrou est le mieux en mesure de pouvoir dire aux Français et aux Européens qui attendent cela avec impatience: 'La France réunie est de retour'". AP

"Les Français préparent une de ces surprises dont ils ont le secret", selon François Bayrou

mardi 17 avril 2007, 19h17


LILLE (AP) - Le candidat UDF François Bayrou s'est dit mardi, lors d'un déplacement à Lille, "absolument sûr que le peuple français est en train de préparer une de ces surprises dont il a le secret".

Lors du premier tour de la présidentielle dimanche, "je suis à peu près certain qu'un grand changement va intervenir", a-t-il dit à l'issue d'un bain de foule d'un peu plus d'une heure dans les rues de Lille. Selon lui, "85% des Français de gauche ou de droite ont envie que ce monde politique en congélation bouge".

Evoquant le socialiste Dominique Strauss-Kahn ou le ministre Jean-Louis Borloo, François Bayrou a affirmé: "il n'y a que moi qui puisse les faire travailler ensemble".

S'en prenant à l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, il a estimé qu'il "aurait dû depuis 2002 réfléchir à la question de savoir pourquoi ce qui lui est arrivé lui est arrivé". "C'est le parti socialiste comme il était, le gouvernement comme il était, qui expliquent cet échec", a-t-il dit. AP

Elu, Bayrou proposerait "un contrat de législature" dans les 8 jours

mardi 17 avril 2007, 10h51

PARIS (AFP) - François Bayrou, candidat UDF à la présidentielle, a indiqué mardi que s'il était élu, il proposerait "un contrat de législature dans les huit jours" qui suivront le scrutin, au moment de la constitution du nouveau gouvernement.

"Il faudra un contrat de législature. Sur les grands axes que les Français auront choisis en m'élisant, je tendrai la main à droite et à gauche pour que des responsables politiques conscients du grand changement que les Français auront choisi, pour que ces responsables politiques là acceptent de travailler ensemble", a-t-il expliqué sur Europe 1.

François Bayrou a ajouté qu'il existait "un moyen d'être assuré qu'ils vont le faire, c'est que cinq semaines après la présidentielle, il y a les législatives". Les Français "les contraindront" en choisissant leurs députés "sous un sigle" qui sera celui du nouveau président, a-t-il assuré. Il a précisé qu'"on discute un contrat de législature lorsqu'il s'agit de former un gouvernement", c'est-à-dire "dans les huit jours qui suivent l'élection présidentielle".

Selon lui, avant le 2ème tour, "forcément une majorité nouvelle se crée".

Interrogé sur le refus d'une alliance avec l'UDF exprimé par les principales personnalités du PS, et notamment Laurent Fabius et Lionel Jospin, François Bayrou a estimé que ce choix "ne leur appartient pas". Ironisant sur "la gauche la plus fermée et la plus archaïque", le candidat centriste a estimé que les Français "ont besoin qu'on fasse bouger les lignes" et "vont secouer tout cela".

Bayrou dénonce la "société du tout-Etat" de Royal, la "société dure" de Sarkozy

lundi 16 avril 2007, 22h37

LYON (AFP) - François Bayrou a dénoncé lundi "la société du tout-Etat" défendue par Ségolène Royal et le projet de "société dure" de Nicolas Sarkozy, se présentant lui-même comme "le candidat du changement", lors d'une réunion publique à Lyon.

Il y a dans le projet de la candidate socialiste "une régression vers un socialisme qui a été celui du début des années 80, qui a échoué au début des années 80, qui n'a aucune chance de réussir en 2007 et dont aucun pays européen ne veut", a déclaré le candidat UDF à la présidentielle, devant plus de 7.000 personnes réunies au Palais des Sports de Lyon.

"Sur tous les grands sujets qu'elle a abordés dans cette campagne", Mme Royal défend "une seule démarche: pour tous les sujets, faire appel à la toute-puissance de l'Etat", a affirmé M. Bayrou, qualifiant ce choix de "leurre" et de "faux-semblant".

Le candidat centriste a également ironisé sur la "démarche de tango argentin" de Mme Royal. "Très souvent dans cette campagne elle a avancé des idées et les a retirées, un pas en avant, un pas en arrière", a-t-il lancé.

"Je ne crois pas à la société du tout-Etat, je ne crois pas non plus à la société que présente Nicolas Sarkozy, qui se caractérise par sa dureté", a ajouté le député des Pyrénées-Atlantiques.

"On a besoin dans notre pays de faire baisser les tensions entre Français, les tensions entre policiers et jeunes", a-t-il ajouté en évoquant le jeune policier décédé récemment à la Foire du Trône.

"La société divisée, c'est une société dangereuse. Si on veut une société d'ordre et de sécurité, alors il faut que ce soit une société apaisée", a-t-il dit. "Le premier devoir d'un président de la République est de faire vivre ensemble les Français, ses concitoyens, et non pas les uns contre les autres".

Devant une assistance enthousiaste, l'interrompant à plusieurs reprises pour scander "Bayrou président", le candidat centriste a affiché sa confiance d'accéder au second tour.

"Nous sommes en passe de gagner ce combat", a-t-il affirmé. "Le deuxième tour de l'élection présidentielle opposera le candidat ou la candidate de la continuité au candidat du changement".

"Nous avons un projet de société et nous avons aussi un plan politique à mettre en oeuvre", a-t-il affirmé, vantant son "équipe expérimentée, qui a les épaules pour gouverner" et évoquant son "projet de société courageux, réformiste et généreux", basé sur "des valeurs humanistes".

"Les autres candidats ne sont là que pour une seule chose: que rien ne change. Pour qu'on continue la +guerre de tranchée+ entre droite et gauche", a ajouté celui qui veut construire une "majorité nouvelle", alliant des sensibilités venant de la social-démocratie comme de la droite républicaine.

Le candidat UDF a proclamé être "le seul vote utile" dans cette élection, car il est le "seul qui puisse devancer Nicolas Sarkozy au 2e tour" et "le seul capable de faire bouger les lignes".

Se félicitant une nouvelle fois que des "personnalités" socialistes comme Michel Rocard, Bernard Kouchner et Claude Allègre aient apporté leur soutien à sa démarche, M. Bayrou a affirmé devant la presse que "des personnalités de la société civile" se manifesteraient également avant le premier tour.

Bayrou dénonce la "société du tout-Etat" de Royal, la "société dure" de Sarkozy

lundi 16 avril 2007, 22h37

LYON (AFP) - François Bayrou a dénoncé lundi "la société du tout-Etat" défendue par Ségolène Royal et le projet de "société dure" de Nicolas Sarkozy, se présentant lui-même comme "le candidat du changement", lors d'une réunion publique à Lyon.

Il y a dans le projet de la candidate socialiste "une régression vers un socialisme qui a été celui du début des années 80, qui a échoué au début des années 80, qui n'a aucune chance de réussir en 2007 et dont aucun pays européen ne veut", a déclaré le candidat UDF à la présidentielle, devant plus de 7.000 personnes réunies au Palais des Sports de Lyon.

"Sur tous les grands sujets qu'elle a abordés dans cette campagne", Mme Royal défend "une seule démarche: pour tous les sujets, faire appel à la toute-puissance de l'Etat", a affirmé M. Bayrou, qualifiant ce choix de "leurre" et de "faux-semblant".

Le candidat centriste a également ironisé sur la "démarche de tango argentin" de Mme Royal. "Très souvent dans cette campagne elle a avancé des idées et les a retirées, un pas en avant, un pas en arrière", a-t-il lancé.

"Je ne crois pas à la société du tout-Etat, je ne crois pas non plus à la société que présente Nicolas Sarkozy, qui se caractérise par sa dureté", a ajouté le député des Pyrénées-Atlantiques.

"On a besoin dans notre pays de faire baisser les tensions entre Français, les tensions entre policiers et jeunes", a-t-il ajouté en évoquant le jeune policier décédé récemment à la Foire du Trône.

"La société divisée, c'est une société dangereuse. Si on veut une société d'ordre et de sécurité, alors il faut que ce soit une société apaisée", a-t-il dit. "Le premier devoir d'un président de la République est de faire vivre ensemble les Français, ses concitoyens, et non pas les uns contre les autres".

Devant une assistance enthousiaste, l'interrompant à plusieurs reprises pour scander "Bayrou président", le candidat centriste a affiché sa confiance d'accéder au second tour.

"Nous sommes en passe de gagner ce combat", a-t-il affirmé. "Le deuxième tour de l'élection présidentielle opposera le candidat ou la candidate de la continuité au candidat du changement".

"Nous avons un projet de société et nous avons aussi un plan politique à mettre en oeuvre", a-t-il affirmé, vantant son "équipe expérimentée, qui a les épaules pour gouverner" et évoquant son "projet de société courageux, réformiste et généreux", basé sur "des valeurs humanistes".

"Les autres candidats ne sont là que pour une seule chose: que rien ne change. Pour qu'on continue la +guerre de tranchée+ entre droite et gauche", a ajouté celui qui veut construire une "majorité nouvelle", alliant des sensibilités venant de la social-démocratie comme de la droite républicaine.

Le candidat UDF a proclamé être "le seul vote utile" dans cette élection, car il est le "seul qui puisse devancer Nicolas Sarkozy au 2e tour" et "le seul capable de faire bouger les lignes".

Se félicitant une nouvelle fois que des "personnalités" socialistes comme Michel Rocard, Bernard Kouchner et Claude Allègre aient apporté leur soutien à sa démarche, M. Bayrou a affirmé devant la presse que "des personnalités de la société civile" se manifesteraient également avant le premier tour.

Bayrou voit "apparaître un air nouveau"

lundi 16 avril 2007, 21h12

PARIS (AP) - "On voit apparaître un air nouveau", s'est réjoui lundi soir François Bayrou au sujet des appels de Michel Rocard et Bernard Kouchner à une alliance PS-UDF. Il s'est présenté comme le seul candidat capable de battre au second tour un Nicolas Sarkozy dont il a dénoncé les "dérives".

"Ce qui hier apparaissait pour beaucoup comme peut-être un rêve (...), un idéal (...) ou comme une utopie, désormais les Français voient que c'est possible", a-t-il affirmé au sujet de sa volonté de constituer un gouvernement droite-gauche, lors de l'émission "Question ouverte" sur France-2.

Le candidat UDF s'est présenté comme le seul "vote utile" face au candidat UMP. "S'il y a un candidat qui peut, au deuxième tour, battre Nicolas Sarkozy et écarter un projet de société -je crois- violent (...), c'est précisément moi", a-t-il assuré.

François Bayrou s'en est pris au "projet de société de Nicolas Sarkozy" qui "ne ressemble pas à ce qu'était le projet de société de la France républicaine". "J'ai avec le projet de société et le style de Sarkozy une confrontation", a-t-il affirmé.

Il a qualifié de "dérive pour la France" la "manière dont M. Sarkozy a fait sortir un certain nombre de thèmes et de détestations, un certain nombre d'idées qui n'avaient depuis très longtemps jamais été envisagées dans une campagne électorale". "C'est très bien de réduire les électeurs de Jean-Marie Le Pen si on réduit en même temps les idées de Jean-Marie Le Pen", mais pas de "vouloir réduire les électeurs de Jean-Marie Le Pen en multipliant les idées de l'extrême droite", a lâché M. Bayrou.

Il a dénoncé "l'idée de voir la France accepter des thèmes, des idées et des mots qui n'ont jamais été acceptés dans le champ d'une campagne électorale normale".

Evoquant le déplacement du candidat UMP à Meaux (Seine-et-Marne) vendredi, il s'est étonné que M. Sarkozy ait dialogué avec "100 jeunes enfermés dans une salle, et pour protéger cette réunion il y avait 326 policiers et CRS". "Trois fois plus de policiers que d'assistants à une réunion (...), ce n'est pas la norme républicaine".

Alors qu'on lui demandait quelle attitude il adopterait en cas d'élimination le 22 avril, le candidat UDF a rétorqué: "Je serai au deuxième tour". Car "le désir du vote utile et du changement en même temps, c'est une vague extrêmement forte qui va emporter les digues". Les Français "ont envie et besoin de trouver un nouvel horizon, un nouvel espace, quelque chose qui leur donne à espérer" et "ils savent que c'est la seule solution au fond pour que l'espoir devienne réalité". AP

A Lille, Bayrou se dit sûr que les Français "préparent une surprise"

mercredi 18 avril 2007, 10h37


LILLE (AFP) - Le candidat UDF François Bayrou s'est dit mardi "absolument sûr" que les Français "préparent une de ces surprises dont ils ont le secret" pour le premier tour de la présidentielle dimanche.

Défiant des sondages qui le placent en 3e position, il a affirmé à Lille sentir "la montée en puissance" de sa fin de campagne et promis que "les indécis, ce sont des citoyens qui vont se décider dans la dernière ligne droite et qui vont voter pour nous".

Parmi eux, le candidat centriste mise sur une part des "catégories les plus populaires", qui selon lui vont le choisir après s'être abstenues en 2002. "Les Français sont en train de mesurer qu'il faut absolument tourner la page" de l'affrontement droite-gauche, pour "faire enfin les réformes dont nous avons besoin", a-t-il assuré.

Et pour convaincre les électeurs de gauche, il s'est à nouveau décrit comme celui "qui peut gagner face à Nicolas Sarkozy au 2e tour", déclenchant un tonnerre d'acclamations. M. Bayrou s'est aussi dit persuadé que les sondages sous-estiment son score à venir, car "il est difficile de prédire les votes quand c'est un vote de changement".

Il a, en particulier, mis en doute le sérieux du sondage CSA pour le Parisien-Aujourd'hui en France plaçant mardi la socialiste Ségolène Royal et l'UMP Nicolas Sarkozy au coude à coude à 50% chacun d'intentions de vote au second tour. Le candidat UDF a également rappelé, en ironisant, avoir entamé sa campagne "dans le scepticisme général", et que nombre d'observateurs politiques avaient estimé en janvier que sa percée dans les enquêtes d'opinion ne durerait pas.

Revenant sur son projet de rassembler une partie de la droite et de la gauche, il a affirmé être "le seul qui puisse faire travailler ensemble" des personnalités comme le socialiste Dominique Strauss-Kahn et l'UMP Jean-Louis Borloo. Ils "ont fait avec plus ou moins de bonne humeur les choix politiques qu'ils ont été obligés de faire", à savoir soutenir les candidats de leurs camps d'origine, a soutenu M. Bayrou.

Au passage, il a égratigné l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin, qui avait jugé lundi une alliance PS-UDF "ni opportune ni pertinente". "Il croit toujours, sans doute, que c'est la candidature de M. Chevènement ou celle de Mme Taubira qui ont expliqué son échec", a persiflé le candidat centriste: "Il ne se rend pas compte que c'est le PS comme il était, le gouvernement comme il était qui expliquent son échec. Et à droite, c'est la même chose".

Le Zénith de Lille était comble --quelque 4.700 places--, et un millier de personnes n'ont pu accéder à la salle. M. Bayrou s'est offert avant le meeting un bain de foule de près d'une heure entre la gare de Lille et un bar du centre-ville où il a tenu une conférence de presse.

Il s'est engagé à cette occasion à débattre avec le FN Jean-Marie Le Pen pour le cas où tous deux seraient qualifiés pour le second tour.