Caroline Vély avec François BAYROU

Caroline Vély avec François BAYROU

mercredi 28 mars 2007

"ATTEINTE A LA DEMOCRATIE"

"Ils croient qu'avoir tous les pouvoirs c'est le rêve suprême. A la vérité, c'est la garantie de l'impuissance", a t-il poursuivi renvoyant dos à dos PS et UMP et assurant qu'il voulait "partager le pouvoir" plutôt que le "concentrer".

"Pourquoi vouloir à tout prix verrouiller la vie politique française?" s'est t-il interrogé, précisant que s'il avait la conviction d'"avoir des idées justes", il reconnaissait aussi qu'il y avait "des idées justes qu'il faut prendre" chez ceux qui ne sont pas "exactement sur la même ligne politique".

"C'est la conscience que pour qu'un peuple accepte des réformes, il faut qu'il est la garantie absolue que ces réformes ne sont pas des réformes partisanes", a t-il estimé mais qu'elles sont prises dans "l'intérêt général".

"Je ne veux pas que le pays se considère comme coupé en deux", a t-il conclu.

François Bayrou a aussi estimé que la France avait souffert d'une "perpétuelle atteinte à la démocratie" dans la mesure où il était "couramment admis que pour faire carrière" il fallait faire "allégeance à un protecteur puissant".

S'il est élu, "les nominations (..) se feront en fonction des compétences, pas en fonction des étiquettes", a t-il promis.

"Il faut sortir de l'Etat partisan, de l'Etat clanique", a-t-il dit, dénonçant les "compromissions qu'on a découvertes d'année en année" et ce "perpétuel climat malsain à l'intérieur de l'Etat et entre l'Etat et les entreprises publiques".

François Bayrou espère quant à lui instaurer des "pratiques du pouvoir" qui permettent de "sortir de ce chemin pour retrouver le minimum de morale élémentaire dont le pays a besoin".

Déclinant à grand trait un programme qui promet de s'attaquer à la dette, au chômage et d'assurer tous les moyens nécessaires à la mission de l'éducation nationale, François Bayrou, dont l'adresse électronique était inscrit devant lui a enfin souligné le pouvoir d'internet avec lequel "on ne pourra plus raconter des histoires au peuple".

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