Caroline Vély avec François BAYROU

Caroline Vély avec François BAYROU

lundi 12 mars 2007

Deux emplois sans charges sociales pendant cinq ans

À Perpignan, ce sont les petits entrepreneurs de l'Union professionnelle des artisans (UPA) qu'il est d'abord venu rencontrer. Autour de la table, ils sont boucher, coiffeuse, maçon, ambulancière confrontés à des situations frontalières et réglementaires compliquées. « Les temps sont durs et les Français ont mal. Il n'y a aucune raison d'être tendre avec ce système qui les a plongés là où ils sont », avertit le candidat.


« Il faut que nous obtenions un assouplissement du système des 35 heures. Pour moi, c'est ingérable. Les charges sont beaucoup trop lourdes. Aujourd'hui j'hésite à monter une deuxième société », témoigne Anniesse Malafosse, qui emploie six personnes dans son salon de coiffure de Laroque-des-Albères. Elle est venue en chef d'entreprise et en sympathisante du candidat Bayrou, séduite par le discours concret et simple à la fois. « Il nous faut un changement radical », ajoute Brigitte Vila, ambulancière, 22 salariés, et semble-t-il déjà acquise au candidat UDF. Elle est venue dénoncer la concurrence déloyale entre les entreprises privées et « les associations subventionnées par les collectivités qui ont des salariés en emploi précaire. Et il n'y a même pas d'appels d'offres pour le transport notamment des handicapés », témoigne-t-elle.


Forcément, lorsque François Bayrou a formulé devant eux sa proposition de permettre aux entreprises de créer deux emplois sans charges sociales pendant cinq ans pour toutes les entreprises de France, les artisans ont affiché un sourire. « Je vois déjà dans vos yeux ce que vous calculez, ce que vous allez pouvoir faire d'une telle mesure. Cela va notamment permettre aux artisans qui travaillent seuls de se décharger des tâches administratives », commente-t-il. Véronique Vercken de Vreuschm, couturière, est aux anges. Elle rêvait de créer un deuxième emploi sans en avoir les moyens financiers. Forcément elle est conquise.

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