Caroline Vély avec François BAYROU

Caroline Vély avec François BAYROU

jeudi 15 mars 2007

François Bayrou, nouvelle coqueluche de la presse étrangère

mercredi 14 mars 2007, 16h14

PARIS (Reuters) - Quasi inconnu hors de France il y a quelques semaines, François Bayrou est devenu la coqueluche de la presse étrangère qui voit en lui un nouvel exemple de la singularité de la vie politique française.

"C'est de la folie : j'ai eu Séoul ce matin ; le Baltimore Sun, le Los Angeles Times, et même le Fresno Bee, un journal californien, ont cherché à nous joindre", explique Géraldine Lehideux, chargée des relations avec la presse étrangère pour la candidat centriste à l'Elysée qui revendique "30 ans d'UDF".

Un engouement constaté sur le terrain, où François Bayrou est accompagné par un nombre croissant de journalistes, pour qui deux autocars sont désormais nécessaires.

Parmi eux, beaucoup d'étrangers.

"Au début, c'est Ségolène Royal qui intéressait les Italiens. Aujourd'hui, Bayrou les intrigue, d'autant qu'ils font le lien avec (le président du Conseil italien Romano Prodi", expliquait mardi dans les rues de Saint-Denis Domenico Quirico, du quotidien turinois La Stampa.

"Il est peu connu dans le monde arabe mais les gens pensent qu'il peut nuire à un certain Nicolas Sarkozy", disait à ses côtés un confrère de la chaîne qatarie Al Djazira.

Après un bain de foule dans une rue piétonne de la ville de la banlieue nord de Paris, François Bayrou a accordé quelques minutes à la presse anglo-saxonne.

"I think I can win" (Je pense que je peux gagner), a assuré en anglais le député béarnais, qui répond en espagnol à la presse hispanique, voire en grec ancien - il est agrégé de lettres classiques - aux reporters hellènes.

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