Caroline Vély avec François BAYROU

Caroline Vély avec François BAYROU

lundi 2 avril 2007

François Bayrou dénonce la "caste" politico-financière et le verrouillage de la société française

lundi 2 avril 2007, 4h29

POINTE-A-PITRE (AP) - Le candidat UDF François Bayrou a fustigé dimanche la connivence entre les partis au pouvoir ces dernières années et les forces financières -"amis de caste"- et réitéré sa proposition de supprimer l'Ecole nationale d'administration, symbole selon lui du verrouillage de la société française.

"Il faut clairement dénoncer cette connivence perpétuelle entre les différents partis qui sont au pouvoir et les puissances financières, économiques, qui sont leurs amis de caste", a déclaré le candidat centriste à l'intention de l'UMP et du PS, lors d'un point presse à son arrivée à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe dimanche, au terme d'une tournée de trois jours dans les Antilles et en Guyane.

François Bayrou a repris sa proposition faite le même jour en Martinique de remplacer l'ENA par une "Ecole des services publics".

"J'ai décidé de proposer une réforme en profondeur de l'Etat qui commencera par la suppression de l'ENA et son remplacement par une école de haut niveau, une Ecole des services publics", a-t-il déclaré. "C'est un choix qui est un symbole (...) parce que tous les pouvoirs sont concentrés dans les mêmes mains".

Le candidat UDF s'est également prononcé en faveur des zones franches globales en outre-mer afin de stimuler le développement économique par les baisses de charges, faisant écho aux promesses faites par son adversaire de l'UMP Nicolas Sarkozy lors de son passage dans la région le mois dernier.

"Je suis favorable à la recherche de l'allégement maximum pour l'activité économique des zones fragile", a déclaré M. Bayrou, notant que "les zones franches ont bien marché dans d'autres région de France".

Le candidat UDF à la présidentielle a achevé dimanche soir son voyage de trois jours aux Antilles et en Guyane, lors duquel il n'aura organisé qu'un meeting populaire, samedi en Martinique. Le candidat a quitté Pointe-à-Pitre pour Paris vers 19h locales (1h de Paris lundi). AP

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