Caroline Vély avec François BAYROU

Caroline Vély avec François BAYROU

dimanche 22 avril 2007

Les Français votent

dimanche 22 avril 2007, 9h49

PARIS (Reuters) - La France a commencé à voter dans des milliers de bureaux de vote métropolitains au premier tour d'une élection présidentielle marquée par une forte indécision de l'électorat.

Un nombre record d'électeurs inscrits, 44,5 millions, est appelé aux urnes. Quelques 3,3 millions électeurs supplémentaires peuvent voter par rapport à 2002, conséquence de la croissance démographique et d'une vague d'inscriptions sur les listes électorales en 2006.

A quelques jours du scrutin, le nombre d'indécis était relativement élevé - jusqu'à environ un tiers, selon les instituts de sondage - avec une proportion significative d'électeurs prêts à changer de camp.

Le vote s'est ouvert à 08h00 mais il est en revanche déjà terminé dans une partie de l'Outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon, aux Antilles, en Guyane française et en Polynésie française.

Les premières estimations ne seront publiées que dimanche à 20h00, après la fermeture de tous les bureaux de vote en France métropolitaine. C'est la première fois que, lors d'un scrutin présidentiel les électeurs d'outre-mer ont voté sans connaître le résultat, ce qui était le cas avant, décalage horaire oblige.

Les Français sont appelés pour la huitième fois depuis le début de la Ve République, en 1958, à élire un président de la République au suffrage universel direct dont le mandat, depuis un référendum en septembre 2000, est fixé à cinq ans.

Jusqu'au dernier jour de la campagne électorale, vendredi, les sondages d'opinion ont pronostiqué une qualification pour le second tour, le 6 mai, de Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP, et de la socialiste Ségolène Royal. Ils arriveraient dans l'ordre devant le candidat de l'UDF, François Bayrou, et le président du Front national, Jean-Marie Le Pen.

Les politologues - et les instituts de sondage eux-mêmes - insistent toutefois sur le caractère aléatoire et ponctuel de ces études, d'autant plus qu'un quart des électeurs qui n'ont pas de téléphone fixe seraient aujourd'hui "insondables", notamment les nouveaux électeurs inscrits dans les banlieues.

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